Après Dune, Denis Villeneuve s’attaque à James Bond : à quoi ressemblera son 007 ?

Source: The Conversation – in French – By William Proctor, Associate Professor in Popular Culture, Bournemouth University

Le Québécois Denis Villeneuve réalisera le prochain James Bond. (Wiki Commons/Canva), CC BY-SA

La franchise James Bond est en pause depuis quatre ans, à la suite du départ de Daniel Craig dans le rôle de 007 dans Mourir peut attendre. Une querelle juridique entre les producteurs de Bond, Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, et Amazon Studios a abouti à une impasse et la production d’un nouveau film de Bond est restée dans les limbes.

Néanmoins, les spéculations vont bon train quant à l’identité du futur interprète du super-espion créé par Ian Fleming (le dernier acteur à avoir été associé au rôle est l’ancien Spider-man Tom Holland).

Lorsque l’on a appris, en février 2025, qu’Amazon MGM (Amazon a racheté MGM en 2021) était devenu le nouveau gardien de Bond, les critiques et le public ont exprimé leur inquiétude — et le mot est faible. Beaucoup craignaient que Jeff Bezos soit plus intéressé par la stimulation de l’adhésion à Amazon Prime en multipliant les produits dérivés et les produits sous license.

Cependant, l’annonce, la semaine dernière, de la nomination du Québécois Denis Villeneuve en tant que réalisateur du 26e film de Bond a été perçue comme une décision stratégique forte. Il s’agit d’une déclaration d’intention qui ambitionne de faire d’Amazon MGM le nouveau bastion de la franchise Bond.

L’annonce positionne la nouvelle ère de Bond comme un exercice prestigieux dirigé par « un maître du cinéma », et non par un simple artisan expérimenté. Villeneuve s’était déjà vu offrir l’opportunité de réaliser Mourir peut attendre, mais a refusé le rôle en raison de son engagement dans les films Dune.


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En nommant Villeneuve, Amazon a réussi à faire basculer le débat public. Villeneuve est « bien plus qu’un technicien de l’image », a écrit Peter Bradshaw, critique de cinéma du Guardian. « C’est un auteur de classe alpha, au même titre que Christopher Nolan. »

D’autres critiques ont souligné sa rare capacité à « combiner l’élan des superproductions (et les ventes de billets) avec les sensibilités plus fines et plus nuancées d’un cinéaste toujours soucieux de ralentir, de creuser des personnages et des thèmes ».

Si Sam Mendes, réalisateur de 007 Skyfall (2012) et de Spectre (2015), a bénéficié d’un statut artistique, Villeneuve représente autre chose : un nom de marque, souvent considéré comme un auteur à part entière.

Villeneuve parle de son amour pour Bond.

Depuis ses débuts dans le cinéma québécois à son arrivée à Hollywood avec Prisoners (2013), mettant en vedette Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal, Villeneuve a accumulé une filmographie d’un éclectisme impressionnant.

Il a prouvé qu’il était aussi à l’aise dans les films policiers réalistes (Sicario, 2015) et le cinéma surréaliste dont David Lynch serait fier (Enemy, 2013), que dans la science-fiction (L’arrivée, 2016, Blade Runner 2049, 2017, et les films Dune, 2021 et 2024).

Le Bond de Villeneuve

Bien que Sicario soit le film le plus proche, en termes de genre, des films de Bond, établissant Villeneuve comme un réalisateur capable de tourner des séquences d’action de manière experte, il est néanmoins difficile à ce stade de conceptualiser ce que pourrait être un film de Bond signé Villeneuve.

Certains critiques ont suggéré que le parcours professionnel du réalisateur, aussi éclectique soit-il, pourrait ne pas être de bon augure pour Bond. Benjamin Svetkey, critique de cinéma au Hollywood Reporter, par exemple, s’inquiète du fait que le « cinéma lugubre et méditatif » de Villeneuve manque cruellement d’humour — ce qui pourrait être fatal pour 007. « Une certaine dose d’esprit et de clins d’œil est essentielle pour le personnage », affirme-t-il.

Amazon MGM et Villeneuve n’en sont qu’à leurs débuts. Pour l’instant, il n’y aurait pas encore de traitement, de scénario, de scénariste et, plus important encore, d’acteur désigné pour le rôle. Quoi qu’il en soit, le 26e film de Bond sera probablement une refonte radicale qui effacera (à nouveau) l’ardoise après le sort réservé à 007 dans Mourir peut attendre.

Le choix de Villeneuve pour Bond ne sera probablement pas aussi caricatural que l’incarnation de Pierce Brosnan.

Bien que Villeneuve ait déclaré qu’il avait l’intention d’honorer la tradition et que Bond était pour lui un « territoire sacré », la capacité de renouvellement et de réinvention du personnage a été la clé de la longévité de la franchise.

Comme l’affirment les sociologues Tony Bennett et Janet Woollacott dans leur étude fondamentale, Bond and Beyond, le personnage de Bond a, au cours des six dernières décennies, « été construit différemment à différents moments », avec « différents ensembles de préoccupations idéologiques et culturelles ».

Le type de film de Bond que Villeneuve réalisera dépendra donc en grande partie de l’histoire et de l’acteur qui sera désigné pour incarner le prochain James Bond. Il est peu probable que le public s’attende à un Bond pantomime comme Roger Moore, ou à un Bond avec une voiture invisible, comme Pierce Brosnan dans le caricatural Meurs un autre jour (2002). En entrevue, Villeneuve a choisi Casino Royale comme son 007 préféré. Mais il est également peu probable que le réalisateur se contente de reproduire servilement le passé.

La Conversation Canada

William Proctor ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

ref. Après Dune, Denis Villeneuve s’attaque à James Bond : à quoi ressemblera son 007 ? – https://theconversation.com/apres-dune-denis-villeneuve-sattaque-a-james-bond-a-quoi-ressemblera-son-007-260863

Too Much: Lena Dunham’s love letter to London, romance and the messiness of being a woman

Source: The Conversation – UK – By Jane Steventon, Course Leader, BA (Hons) Screenwriting; Deputy Course Leader & Senior Lecturer, BA (Hons) Film Production, University of Portsmouth

When HBO launched Lena Dunham’s Girls in 2012, it followed shows such as Buffy (1997-2003), Sex and the City (1998-2004) and Gossip Girl (2007-2012), which had all set a standard of shiny, sanitised female representation that was both attractive and palatable to a wide audience.

The grubby realism of Dunham’s New York twentysomethings, on the other hand, offered a surprising authenticity for some. But for others it was too messy, too white, too privileged and too authored around Dunham’s own life.

Although younger characters are often categorised by self-absorption and poor judgment, the “realness” of Girls was still challenging for many viewers. In particular they struggled with Dunham’s own character, Hannah Horvath, an aspiring writer frequently making personal and professional mistakes. She made for an unlikely – and often unlikable – heroine.


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Much attention was also paid to Hannah’s nudity, which proved to be a talking point each season. Dunham is known for her bold and positive attitude to her body, which clearly does not conform to standard Hollywood beauty types. But this reaction to Hannah’s frequent nakedness was ultimately highlighted as misogynistic by the creative powers behind the series such as producer Judd Apatow and co-writer Jenni Konner, as well as Dunham herself.

The same critics may have similar problems with Too Much. Though fresh 20-something protagonist, Jessica is played with gusto by TikTok star Megan Stalter, not Dunham herself. She’s known for her scene-stealing performance in comedy-drama Hacks (2021-).

Too Much is still clearly written by Dunham. Jess’s relocation from NYC to London echoes her own move to the UK in 2021, where she met and married the Peruvian-British musician Luis Felber and settled in north London.

The pair have co-created this “love letter to London”, with Dunham directing and and Felber providing the original music. The story takes in London pubs, creative agencies, Notting-Hill-the-movie aspirations and council-estate realities.

Growing pains

As Jess starts work in a London media agency, helmed by an excitable Richard E. Grant, she meets cerebral indie musician Felix (played convincingly and charmingly by Will Sharpe). Their instant connection means that Jess is thrust back into the world of dating, with all the Instagram anxiety and breakup PTSD that her last relationship produced.

The tone is at once fresh and frivolous, but episode one feels contrived at times with the creaky set-up of post-relationship life and relocation.

The familial scenes are the most enjoyable, with Dunham calling in all her celebrity cameo favours, including herself as Jessica’s mother (she snaffles some of the show’s best lines), and Rita Wilson playing her own mother. The small but mighty Rhea Pearlman grabs the great-grandmother role with gusto, flirting salaciously with Jess’s paramour while dispensing wicked wisecracks with bone-dry humour.

As the story develops, so does the sophistication and thoroughbred quality of Dunham’s writing and directing. Glorious moments of obsession with skin, taste and touch in the early days of a relationship are convincingly conveyed by credible and well-crafted moments of intimacy, both physical and intellectual.

As Jessica and Felix navigate the inevitable ups-and-downs of togetherness (dinner parties, red-flag paranoia and an unrequited “I love you”), Dunham reflects on love’s tumultuous and terrifying roller-coaster via brilliant dialogue and meaningful visual storytelling.

A particularly thought-provoking moment of direction comes in the form of a long take at the end of episode three, where the duo cosy up together, ready for sleep, in silent closeness. Jess listens to music on headphones, potentially excluding Felix, but the inference is of acceptance and tenderness – a reassuring sign of potential longevity.

The pitfalls on the road to love are frequently revealed in flashback from Jessica’s past relationship with Zev (Michael Zegen), who has moved on with a new partner. We go from the “meet-cute” and early days of infatuation between Jess and Zev, steadily giving way to less and less tolerance and emotional intimacy, until finally the betrayal with the new love becomes clear.

Capitalising on the anxieties induced by social media, Dunham has Jess obsessively watching Zev’s new love Wendy (Emily Ratajkowski) on Instagram, where every desirable detail of her life plays out in perfection. When Wendy broadcasts the inevitable proposal on Instagram Live, Jess is sent spiralling and decides to flee to London.

As the series progresses, Dunham’s goals become clearer and echo those of Girls. Both shows explore what it means to be “too much” – an accusation that many strong, ambitious and focused women have experienced.

Being too much, it turns out, may be not such a bad thing. As Felix remarks at the close of episode four, after one of their first clashes, “too much” is not necessarily an insult – it can be a way of describing someone who is remarkable. It’s something that Dunham clearly believes – and wants us all to believe – about the tumultuous and chaotic experience of growing up.

Too Much is a hopeful paean to womanhood, a declaration that messiness, failure and fear are all part of becoming a woman just as much as joy, love and intimacy. This show inspires and engages the more it reveals of its flawed and fallible protagonist amid the melting pot of London that Dunham so clearly adores.

The Conversation

Jane Steventon does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

ref. Too Much: Lena Dunham’s love letter to London, romance and the messiness of being a woman – https://theconversation.com/too-much-lena-dunhams-love-letter-to-london-romance-and-the-messiness-of-being-a-woman-260528

We’re hiring: Culture & Society Editor

Source: The Conversation – Canada – By Kim Honey, CEO|Editor-in-Chief, The Conversation Canada

The Conversation Canada is looking for a Culture & Society editor for a 10-month contract position. (Sandra Seitamaa/Unsplash)

The Conversation Canada is seeking a dynamic and thoughtful Culture & Society Editor with a background in critical race scholarship to join our editorial team. This remote, full-time, 10-month contract position is ideal for an experienced editor who is passionate about shaping public discourse through rigorous, accessible journalism.

As the Culture & Society Editor, you will work closely with academics from across Canada, and sometimes globally, to commission, edit and publish articles that explore the intersections of culture, identity, race, media, politics and society. You will play a key role in ensuring our coverage reflects a diversity of voices and perspectives, particularly those grounded in critical race theory, decolonial thought, Indigenous studies and other transformative frameworks that challenge dominant narratives.

Your responsibilities will include identifying timely and relevant story ideas, working collaboratively with academics to develop their ideas into clear, compelling content and upholding The Conversation Canada’s editorial standards of evidence-based, non-partisan journalism. You will also help expand our network of contributors from equity-deserving communities and ensure inclusive representation in our content, and will work closely and collaboratively with team members to publish stories in a timely fashion.

This role offers the opportunity to influence national conversations by bringing scholarly expertise into the public sphere, especially on matters of racial justice, cultural expression and societal transformation.

DEADLINE FOR APPLICATIONS: August 5, 2025

The ideal candidate will have:

  • A degree in the humanities, social sciences or journalism
  • Demonstrated experience in editing
  • A strong grasp of current debates in race, identity, culture and power
  • Excellent editorial judgment
  • A network of academic and news contacts
  • An understanding of audience development, including SEO practices, web analytics, social media and newsletter engagement
  • Strong organizational skills, with an ability to edit to daily deadlines, manage multiple tasks and work as part of a collaborative team
  • Care and attention to detail
  • Bilingualism is an asset
  • Must be based in Canada

About The Conversation Canada

The Conversation Canada is a successful news startup in its eighth year of operation, which has a French-language sister site, La Conversation, in Quebec. It is a unique collaboration between academics and professional journalists, and we belong to a global network with eight other editions covering Africa, Australia, Brazil, France, Indonesia, New Zealand, the U.K. and the U.S. The Conversation Canada has editors in Toronto, Montreal, Vancouver and Victoria, and we offer a friendly working environment with a passionate and mission-driven team.

How to apply

Please send applications, including a cover letter, CV, three writing and/or editing samples and three story ideas to Kim Honey at kim.honey@theconversation.com and Lee-Anne Goodman at lee-anne.goodman@theconversation.com.

Please note only candidates under consideration will be contacted.

We are committed to diversity and building an inclusive environment for people of all backgrounds and ages. We encourage members of traditionally underrepresented communities to apply, including women, people of colour, Indigenous Peoples, LGBTQ+ people and people with disabilities.

The Conversation

ref. We’re hiring: Culture & Society Editor – https://theconversation.com/were-hiring-culture-and-society-editor-260789

‘Marketing’ consciente: una estrategia de escucha y empatía con el cliente para mejorar su compromiso con la marca

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Elena Cuevas Molano, Profesora e Investigadora: Estrategias de Comunicación, Marketing e Innovación Docente, Universidad Rey Juan Carlos

El marketing ha cambiado. Los profesionales ya no están interesados sólo en los beneficios y, más allá de la simple venta única, ahora también buscan establecer relaciones sólidas con sus clientes.

En este contexto, las redes sociales permiten a las organizaciones humanizar sus mensajes y centrarlos en los valores de la marca. Para alcanzar este objetivo una estrategia útil es el mindful marketing.

¿Qué es el ‘mindful marketing’?

El mindful marketing, o marketing consciente, se basa en la idea de que se pueden aplicar estrategias de marketing para conseguir buenos resultados económicos y, a la vez, generar una repercusión social positiva y alineada con los valores que importan a sus clientes.

El mindful marketing se refiere a la aplicación de una estrategia consciente cuyo objetivo es escuchar a los usuarios y empatizar con sus necesidades e intereses para generar acciones direccionadas y mejorar la comunicación (y la obtención de datos).

Las redes sociales son una herramienta esencial para desarrollar esta práctica porque facilitan la comunicación inmediata, personalizada y la escucha activa.

Clientes conectados a las redes

De los más de 5 500 millones de personas con acceso a internet en el mundo, unos 5 240 millones se conectan a las redes sociales. Esto es un 63,9 % de la población mundial. De ahí que los responsables de comunicación y marketing de las empresas hayan identificado el potencial de estos canales para:

Todas estas acciones tienen por finalidad propiciar una relación duradera y rentable entre la marca y su público.

El ‘mindful marketing’ y las redes sociales

Las organizaciones que aplican el marketing consciente en su estrategia de marca en redes sociales emplean intencionalmente una comunicación basada en la escucha activa y la respuesta a los intereses manifestados por el cliente en sus interacciones.

Así se fomenta su predisposición a compartir su información personal y sus opiniones con las marcas, reforzando su percepción de una relación más cercana y humana. Es casi como conversar con un buen amigo. Esta praxis se fundamenta en humanizar los mensajes recreando una comunicación personal que implica escuchar y mantener un diálogo abierto.

Los mensajes de marca van más allá de la mera promoción y venta de sus productos y servicios y buscan fortalecer la relación al enfocarse en los valores tanto de la marca como de los clientes.

Humanizar la marca para comprometer a la audiencia

Estudios recientes que analizan el impacto del mindful marketing en los contenidos de marca en redes sociales muestran que los contenidos de humanización son los que más influyen en la participación con la marca (el engagement) de los públicos en Instagram y LinkedIn.

Por ejemplo, en sus perfiles de marca en las redes, algunas instituciones sanitarias publican contenidos que ponen en valor relatos inspiradores del personal (biografías y trayectorias), testimonios de interacción entre los profesionales sanitarios y los pacientes o sus familiares, reconocimientos a los logros de los empleados, y proyectos innovadores dirigidos a optimizar la experiencia durante la estancia hospitalaria.

Otros ejemplos de estos contenidos en los sectores de telecomunicaciones, automoción, energía, distribución, tecnología y gobierno son aquellos que incluyen concursos, votaciones o preguntas al cliente. Estos contenidos son un recurso óptimo para iniciar el diálogo, porque solicitan de manera proactiva una respuesta u opinión directa de los seguidores de la marca. Su uso ayuda a que estos perciban que hay una persona detrás de los mensajes, como parte de la estrategia de mindful marketing.

Interacciones en las redes

Las interacciones en redes (el social media engagement) son claves en el éxito en la relación de las organizaciones con las personas. No solo fomentan la lealtad del cliente, sino que también proporcionan a la empresa información valiosa para la toma de decisiones.

Por tanto, lo que cuelgan las marcas en las redes es fundamental para conseguir el compromiso de sus seguidores: deben ser contenidos relevantes, útiles y atractivos para que haya interactividad entre los clientes y las empresas y se cree un vínculo de valor.




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Las redes sociales mejoran la comunicación con el cliente y pueden hacer que la empresa ingrese más


El valor del contenido

El diseño y aplicación de una buena estrategia es lo que va a permitir a las organizaciones alcanzar sus objetivos de comunicación y marca. Pero también les va a proporcionar una gran cantidad de datos cuya analítica es fundamental para entender el comportamiento y los intereses de las personas.

Esto les permite evaluar el rendimiento de la marca y desarrollar nuevas estrategias de comunicación e imagen corporativa que mejoren la relación con sus clientes en particular y la sociedad en general.

Evolucionar hacia la humanizacion

El mindful marketing ayuda a las empresas a evolucionar su estrategia de contenidos en redes sociales hacia la humanización de la marca. Este cambio implica priorizar en sus publicaciones los valores de su audiencia y aplicar una comunicación consciente, abierta y cercana.

Este enfoque no solo fortalece el compromiso y el vínculo a largo plazo con los clientes, sino que también mejora la reputación corporativa y el rendimiento empresarial.

The Conversation

Elena Cuevas Molano no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ‘Marketing’ consciente: una estrategia de escucha y empatía con el cliente para mejorar su compromiso con la marca – https://theconversation.com/marketing-consciente-una-estrategia-de-escucha-y-empatia-con-el-cliente-para-mejorar-su-compromiso-con-la-marca-252106

¿En qué se diferencia la posverdad de la propaganda tradicional? El filósofo Alexandre Kojève lo explica

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Luis Javier Pedrazuela Idoeta, Profesor de Filosofía Política y de Economía Política, Universidad Camilo José Cela

Uno de los mítines de agradecimiento de Donald Trump a finales de 2016 después de haber ganado las elecciones estadounidenses, uno de los eventos del año que más llevaron a usar el término ‘posverdad’. Mark Reinstein/Shutterstock

La RAE define “posverdad” como la distorsión intencional de la realidad para influir en la opinión pública, manipulando creencias y emociones. Elegida “palabra del año” en 2016 por el Diccionario de Oxford, se hace difícil distinguirla de la propaganda tradicional.

Tal vez el uso de “verdad” en “posverdad” le dé un aire de autenticidad, haciendo que las distorsiones parezcan más creíbles. Quizás en 2016 la posverdad se independizó de la propaganda y empezó a presentarse como una verdad propia, con muchas narrativas compitiendo entre sí y debilitando cualquier consenso compartido sobre lo real. Esto parece definir nuestro siglo, donde los hechos históricos cuentan poco y mucho los relatos que se los apropian.

En el siglo XX, el filósofo Alexandre Kojève dijo algo parecido: que la historia había terminado y solo quedaban relatos que aparentaban ser nuevos, pero repetían un discurso final. También propuso una teoría de la propaganda en la que esta aparece primero como crítica del viejo orden y luego como la “verdad” de la nueva sociedad después del terror revolucionario, una sociedad global en la medida en que su imperio cubriría todo el mundo.

Propaganda y agenda imperial

Es útil comenzar por el final. En 1968, Kojève escribió un ensayo titulado El emperador Juliano y su arte de la escritura. En él presenta la escritura del emperador Juliano como un “arte del camuflaje”. Según esto, Juliano escribe en dos niveles: uno serio, destinado a los “iniciados” en los objetivos de la agenda política imperial –la defensa de la continuidad del Estado romano, amenazada por la expansión del cristianismo– y otro propagandístico, dirigido a que la “gran masa” acepte sin resistencia dicha agenda.

La teología sería, para el filósofo, el arte de construir relatos falsos de forma que a esta gran masa le parezcan creíbles. Para ello, dichos relatos deben basarse en el “testimonio de las ciudades”, es decir, en los mitos a través de los cuales la gente interpreta y reconoce su día a día. Que las personas se plieguen a cambiar este según los dictados revolucionarios del emperador demostraría que este es un buen teólogo.

Juliano invierte la teología tradicional. Para Kojève, esta inversión rechaza la idea de un “más allá” divino y eleva el deseo de reconocimiento a fuerza motriz del mundo. Juliano supo ver que al deseo humano lo mueve sobre todo la vanidad. Lo que al emperador se le escapó fue que, para ser realmente operativo, este esquema ateo precisa del individualismo e igualitarismo cristianos.

Kojève alude, así, al origen cristiano del “sistema moderno de propaganda”, e introduce a San Pablo como creador de un activismo basado en la fe, capaz de suplir las carencias emocionales del universalismo racional griego –que afirmaba la existencia de una verdad universal, objetiva y eterna, común para todos los seres vivos–, deudor de una visión pagana del mundo sin recorrido histórico.

Revolución y simulacro

En Juliano, propaganda y acción política buscan “restaurar el paganismo en el Imperio romano” como vía hacia un ateísmo en el que los individuos se vean reconocidos. Pero Juliano fracasa por ser el suyo un ateísmo sin el filtro cristiano.

Su fracaso no es el único.

Retrato de Alexandre Kojève de joven.
Retrato de Alexandre Kojève de joven.
Wikimedia Commons

Kojève entiende que la propaganda ilustrada –libelos, panfletos, enciclopedias– actuó como una pseudoacción: no transformaba directamente la realidad, pero preparaba el terreno ideológico para la revolución. Para que tuviera eficacia real, debía completarse con el Terror, que abolió las viejas estructuras y creencias.

Sin embargo, muchos ilustrados no asumieron esa violencia fundacional como parte de su proyecto racionalista, escamoteando así la experiencia que habría permitido la instauración del Estado posrevolucionario. A ojos de Kojève, este Estado realiza en el mundo la noción de individuo que el cristianismo proyectaba en el más allá.

Desde el extremo opuesto, los revolucionarios profesionales –como los trotskistas– también obstaculizan esa realización al negarse a clausurar la revolución. Mientras los ilustrados renuncian al terror, ellos siguen dirigiéndose contra unos supuestos enemigos de clase. Y lo hacen aun cuando el conflicto ya ha sido resuelto mediante la nivelación impuesta por la violencia revolucionaria. En el Estado posrevolucionario, donde todos se reconocen como iguales, la propaganda deja de ser un instrumento de lucha para convertirse en una herramienta de perfeccionamiento del orden instaurado. Pero al mantener una lógica de confrontación, los revolucionarios perpetúan una falsa tensión entre discurso y realidad que ya no se sostiene.

Kojève plasma la superación de esta tensión en su concepto de “simulacro de idea revolucionaria”: un relato cuyo eventual contenido contrarrevolucionario no compromete la autoridad revolucionaria de la élite dirigente.

Con esta forma de posverdad, Stalin pudo justificar tanto sus virajes políticos como las purgas de revolucionarios profesionales, ya obsoletos en un Estado sin clases. Los giros del régimen –del pacto con Hitler a la guerra, de la colectivización a la Nueva Política Económica (NEP), de las hambrunas a las campañas agrícolas triunfalistas– muestran cómo la doctrina revolucionaria se vacía de contenido y queda subordinada a la estabilidad del Estado. El caso de Lysenko, cuyas teorías pseudocientíficas fueron impuestas como verdad oficial y agravaron las hambrunas, ilustra que, en el Estado posrevolucionario, la propaganda ya no disfraza la verdad, la sustituye.

El estudio de estos tres momentos clave de Kojève como propagandista –contra-teología, propaganda como verdad posrevolucionaria y simulacro revolucionario– quizá ayude a entender por qué la palabra “posverdad” fue designada “palabra del año” en su momento y por qué costará despojarla de semejante corona en el mundo globalizado de hoy, hecho de relatos que se presentan como verdades y de sujetos que fían a ellos sus identidades.

The Conversation

Luis Javier Pedrazuela Idoeta no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ¿En qué se diferencia la posverdad de la propaganda tradicional? El filósofo Alexandre Kojève lo explica – https://theconversation.com/en-que-se-diferencia-la-posverdad-de-la-propaganda-tradicional-el-filosofo-alexandre-kojeve-lo-explica-253159

¿Tienen derechos las futuras generaciones? Los Estados comienzan a legislar para quienes aún no existen

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Jose Manuel Olivar Julián, Profesor de Derecho Internacional Público y Relaciones Internacionales, Universidad Pública de Navarra

Algunas constituciones ya reconocen derechos relacionados con el medioambiente a las futuras generaciones. AU USAnakul/Shutterstock

Las futuras generaciones heredarán este planeta. Aunque en ocasiones se incluya a los niños en esta definición, lo más adecuado sería referirse solamente a personas que aún no han nacido y de las que no conocemos ni sus nombres ni su apariencia ni sus deseos, pero que vendrán dentro de diez, cien o quizá mil años.

Nos planteamos si las futuras generaciones tienen derechos. La realidad es que casi la mitad de las constituciones de los Estados las mencionan y las vinculan a valores como la libertad, la justicia, la paz, la prosperidad, la democracia o la igualdad. En algunos países como Alemania, Noruega o Brasil incluso se les reconocen derechos en el ámbito del medioambiente.

Hungría, además de derechos relacionados con el medioambiente, reconoce a las futuras generaciones derechos culturales y creó una figura especializada para la defensa de sus derechos: el Comisionado Parlamentario para las Generaciones Futuras. Es de vital importancia, ya que estas no solo no se pueden defenderse por sí mismas, sino que no podemos ni siquiera conocer su voluntad. Debemos interpretarla desde nuestro deseo de legarles un mundo en el que puedan vivir con las mejores condiciones posibles. Algún día formarán parte de la humanidad como nos ocurrió a nosotros.

En el ámbito internacional existen varios tratados que hacen referencia a las futuras generaciones. La primera línea del preámbulo de la Carta de la Organización de las Naciones Unidas, el tratado más importante del derecho internacional actual, reconoce: “Nosotros los pueblos de las naciones unidas resueltos a preservar a las generaciones venideras del flagelo de la guerra…”. Tras esta frase, establece el actual diseño de la sociedad internacional de nuestros días.

¿Solo tienes derechos medioambientales?

Mas de 30 tratados que se firmaron tras la Carta hacen referencia a las futuras generaciones. Los derechos que a día de hoy se les reconocen son principalmente los relacionados con los aspectos medioambientales que se han desarrollado desde la Conferencia de Estocolmo en 1972 hasta nuestros días y que pasan por multitud de acuerdos, muchos de ellos potenciados por las diferentes cumbres de la Tierra que han tenido lugar. También se les reconocen algunos derechos culturales, pero aún queda por elaborar un catálogo completo de derechos y que este compendio sea admitido por todos los Estados.

El papel de liderazgo de la ONU respecto al reconocimiento de los derechos de las futuras generaciones se ha acelerado en los últimos años, y no solo por la aprobación de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de 2015, que ya tenía su base en acuerdos anteriores, sino por toda una serie de iniciativas, entre las que destaca la Cumbre del Futuro celebrada en septiembre de 2024 en Nueva York.

Entonces, se acordó por consenso una declaración sobre las generaciones futuras sin valor obligatorio. Dicha declaración incluye unos principios que servirán a los Estados e instituciones internacionales a esforzarse para que las futuras generaciones hereden un mundo en paz, con respeto a los derechos humanos y en el que las personas puedan prosperar.

Hay países, especialmente en África, donde lo que se transmite entre generaciones no es la riqueza ni la prosperidad, sino la pobreza, el hambre, la desigualdad y la injusticia, y debemos tratar de evitar que esta sea la herencia. Ciertamente, tenemos que esforzarnos en entregar a las siguientes generaciones un medioambiente limpio, sano y sostenible, pero también, como la declaración señala, un planeta en el que haya igualdad de género, ausencia de racismo y en el que puedan desarrollarse con plenitud las personas con alguna discapacidad.

Un punto fundamental para la ONU

Para cumplir con estas propuestas se hizo un llamamiento a la sociedad civil, al mundo académico y a las empresas. La propia ONU se comprometió, por su parte, a nombrar a un Enviado Especial para las Generaciones Futuras y volver a tratar este tema, esta vez de manera específica, al más alto nivel en la Asamblea de la organización.

Esperemos que esa fuera una verdadera señal de salida para que los derechos de las futuras generaciones ganen en protagonismo y se conviertan un tema central en las agendas políticas nacionales e internacionales. Ojalá que en los próximos años un tratado internacional recoja un completo catálogo de derechos de las futuras generaciones y los haga obligatorios para los Estados firmantes.

The Conversation

Jose Manuel Olivar Julián no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ¿Tienen derechos las futuras generaciones? Los Estados comienzan a legislar para quienes aún no existen – https://theconversation.com/tienen-derechos-las-futuras-generaciones-los-estados-comienzan-a-legislar-para-quienes-aun-no-existen-239790

Un rayo de esperanza para tratar las devastadoras enfermedades mitocondriales

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Lluís Montoliu, Investigador científico del CSIC, Centro Nacional de Biotecnología (CNB – CSIC)

Recreación 3D de mitocondrias. Kateryna Kon/Shutterstock

Existen enfermedades graves, muy graves, terribles y luego están las mitocondriales. En este tipo de dolencia de origen genético son las mitocondrias las que resultan afectadas. Así llamamos a los orgánulos de nuestras células que se encargan de producir la energía necesaria para sobrevivir.

Por eso, si fallan las mitocondrias, las consecuencias son catastróficas. Resultan afectadas todas las células del cuerpo, los músculos, las neuronas, el corazón, los órganos internos, el sistema inmunitario, la vista, el oído, el cerebro… todo se detiene o queda alterado y es muy difícil sobrevivir.

Las enfermedades mitocondriales son raras y heterogéneas, y su severidad depende del porcentaje de mitocondrias que estén afectadas, dado que en una persona pueden coincidir mitocondrias sanas y dañadas. Suelen presentarse en la infancia y, en los casos más graves, tienen consecuencias fatales. No hay cura, aunque algunos tratamientos pueden ayudar a retrasar los síntomas.

Asociación de bacterias

Habitualmente, heredamos las mitocondrias por vía materna, dado que las que tiene el embrión de una célula derivan esencialmente del óvulo. Gracias a la microbióloga Lynn Margulis sabemos que, hace miles de millones de años, las mitocondrias eran bacterias que se asociaron con otras bacterias para constituir las primeras células eucariotas, las células con un núcleo que tenemos los hongos, las plantas y los animales, por ejemplo.

Margulis propuso la teoría endosimbiótica del origen de las células eucarióticas, por la cual diferentes bacterias se organizaron y aprendieron a vivir conjuntamente, en simbiosis. Una de ellas dio lugar al orgánulo subcelular que hoy conocemos como la mitocondria, y otras dieron lugar al núcleo de la célula o al cloroplasto, en las células de las plantas.

Debido a su origen bacteriano, las mitocondrias tienen un genoma propio, muy simplificado tras miles de millones de años de evolución, dado que la mayoría de los genes que necesita para funcionar se han acabado trasladando al núcleo de la célula. Sin embargo, todavía retiene 16 569 pares de letras en una molécula de ADN circular (como tienen todavía todas las bacterias). Su función es codificar información genética (tan solo de 37 genes) para producir proteínas y ARN esenciales que necesita la mitocondria para seguir generando energía.

Mutación fatal

Naturalmente, una mutación en cualquiera de estos genes mitocondriales tiene consecuencias devastadoras para la vida de la persona que herede esa alteración genética. Por eso, las enfermedades congénitas de origen mitocondrial, muy poco frecuentes, son tan graves y pueden resultar mortales. Sus complejas manifestaciones patológicas acaban afectando a prácticamente todos los órganos y las partes del cuerpo.

Las casi todopoderosas CRISPR, descritas inicialmente por Francis Mojica como un sistema de defensa que usan las bacterias para combatir los virus que las acechan, y convertidas por Emmanuelle Charpentier y Jennifer Doudna en verdaderas herramientas de edición genética, no pueden entrar dentro de las mitocondrias. Principalmente, porque las herramientas CRISPR necesitan una molécula de ARN guía que dirija la nucleasa Cas9 al gen concreto que se quiere editar, y es difícil introducir ADN o ARN en las mitocondrias. De ahí que las herramientas CRISPR no puedan usarse para editar el ADN mitocondrial.

La alternativa TALE

David R. Liu, investigador del instituto BROAD en Boston, sabía de las limitaciones de las CRISPR en mitocondrias y por eso se le ocurrió una solución, acudiendo al sistema de edición genética anterior: las proteínas TALE, derivadas también de bacterias que infectan a plantas.

El sistema TALE no necesita ARN para identificar el gen a editar, como hacen las CRISPR. Usa una parte variable de estas proteínas para aparearse con secuencias específicas de ADN.

La N de las TALEN es la nucleasa del sistema, la que corta el ADN. Pero si solamente se usa la parte TALE (sin la nucleasa), sirve para identificar una secuencia de ADN mitocondrial. Entonces solo hay que añadirle un módulo de deaminasa (como, por ejemplo, la enzima citidina deaminasa) para crear editores de bases del genoma de las mitocondrias, capaces de cambiar químicamente una letra C por una T. Este avance espectacular fue descrito por Liu en 2020.

Dos años después, Liu mejoró estos editores mitocondriales relajando las bases que debían estar en las posiciones anexas a la que debía ser editada, convirtiéndolos en unas herramientas de edición del genoma mitocondrial mucho más versátiles.

Investigación pionera

Ahora, todos estos conocimientos y extraordinarios desarrollos tecnológicos previos han permitido a unos investigadores de Utrecht (Países Bajos) utilizar los editores de bases TALE evolucionados de Liu para corregir, en modelos celulares y organoides, mutaciones patogénicas identificadas en el ADN mitocondrial de pacientes. La exploración terapéutica de estas herramientas supone un rayo de esperanza para tratar enfermedades congénitas de origen mitocondrial.

En este nuevo trabajo, los investigadores combinan el uso innovador de las versiones más evolucionadas de los editores de bases mitocondriales con las nanopartículas lipídicas (las que se desarrollaron para encapsular el ARN mensajero de las vacunas contra la covid-19), que les permiten dirigir los editores a las mitocondrias.

Los científicos también aplicaron métodos de última generación para analizar lo que sucedía en cada célula, dado que cada una puede contener de cientos a miles de mitocondrias. Así puedieron comprobar que la eficiencia de modificación oscilaba entre el 0 % y el 80 %, con diferentes niveles de heteroplasmia (mezcla de mitocondrias intactas y editadas/corregidas).

Ediciones no deseadas

El principal riesgo de la edición genética, en sus diferentes variantes, es acabar editando genes distintos a los planeados. El análisis de ediciones en otras secuencias no deseadas del ADN nuclear y del ADN mitocondrial produjeron resultados no significativos (en el ADN nuclear) o cambios inesperados (en el mitocondrial) cuya relevancia estaba asociada al porcentaje de edición en el gen seleccionado. Las posibles consecuencias de estas mutaciones no deseadas deberán ser investigadas en detalle para poder garantizar la seguridad de futuros tratamientos.

De cualquier manera, este trabajo es ciertamente relevante, pues abre las puertas a tratar las gravísimas enfermedades congénitas mitocondriales, hasta ahora incurables, mediante el uso combinado de diversas tecnologías de última generación.


Este artículo deriva de una reacción del autor publicada inicialmente en Science Media Centre España.


The Conversation

Los contenidos de esta publicación y las opiniones expresadas son exclusivamente las del autor y este documento no debe considerar que representa una posición oficial del CSIC ni compromete al CSIC en ninguna responsabilidad de cualquier tipo.

ref. Un rayo de esperanza para tratar las devastadoras enfermedades mitocondriales – https://theconversation.com/un-rayo-de-esperanza-para-tratar-las-devastadoras-enfermedades-mitocondriales-260836

Alucinaciones frente al tablero: así pierde al ajedrez la inteligencia artificial generativa

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Luis de la Fuente Valentín, Profesor del Máster Universitario en Inteligencia Artificial, UNIR – Universidad Internacional de La Rioja

Stock-Asso/Shutterstock

Existe cierta tendencia a pensar que la inteligencia artificial ha llegado para resolver todos nuestros problemas y que es superior a nosotros en todos los ámbitos. ¿Me ganará ChatGPT al ajedrez? Para comprobar su habilidad ante el tablero, podemos hacer un pequeño experimento:

Vamos a jugar al ajedrez. Yo soy blancas: e4

Un movimiento de ajedrez se puede transcribir a texto a través de lo que se conoce como notación algebraica estándar, así que un sistema capaz de generar texto también podrá generar movimientos de una partida de ajedrez. En el ejemplo, mi contrincante reaccionó bien y contestó con un movimiento de respuesta bastante razonable. De hecho, el más utilizado ante mi movimiento inicial. La partida continuó así:

  1. e4 e5
  2. Cf3 Cc6
  3. Ac4 Ac5
  4. c3 Cf6
  5. O-O d6
  6. d4 exd4
  7. cxd4 Ab6
  8. Cd2 O-O
  9. Axb6 axb6
  10. Txa8 Dxa8

En la figura se muestra el tablero tal y como queda después de la octava jugada. Gracias a mi profesor de ajedrez, sé que a es una partida completamente normal; puede que se jueguen miles como ésta cada día a lo ancho y largo del mundo.

Haciendo trampas

En la novena jugada, le tendí una trampa a mi rival: le propuse un movimiento imposible, ya que ninguno de los alfiles de piezas blancas puede alcanzar la casilla b6. ChatGPT no detectó la inconsistencia, aceptó el movimiento y siguió jugando. En la décima jugada, planteé de nuevo movimiento imposible. Como respuesta, mi rival continuó con otro movimiento también imposible. Lo que comenzó como una partida normal, se convirtió rápidamente en una serie de jugadas completamente surrealistas.

Es curioso ver cómo, a pesar de que hace ya muchos años existe software que puede ganar al ajedrez al mejor humano, la herramienta que ha revolucionado por completo el panorama de la inteligencia artificial no es siquiera capaz de detectar movimientos ilegales en una partida muy simple. Y, precisamente por ello, es una oportunidad magnífica para reflexionar en el papel que juegan los grandes modelos de lenguaje (LLM) en el mundo de la IA generativa.

Obsesión por responder (lo que sea)

La clave de la respuesta a mi noveno movimiento está en la forma de funcionar de los grandes modelos de lenguaje: están entrenados para ofrecer siempre una respuesta, sin que ello implique que ésta sea correcta. En este caso, no se trata de un movimiento mejor o peor, sino de un resultado completamente fuera de sentido.

Un gran modelo de lenguaje ha sido entrenado con una tarea muy sencilla: predecir la siguiente palabra ante una secuencia de palabras dada. Este entrenamiento se ha ido perfeccionando de tal manera que, en la actualidad, los modelos pueden generar textos que se ajustan perfectamente a la estructura del idioma. Es decir, que bien podrían haber sido escritos por humanos.

Generar texto de forma correcta no es suficiente para aportar una funcionalidad de utilidad. Por eso, los LLM se combinan con sistemas de búsqueda de información: podemos afinar el sistema para que sea capaz de extraer de un texto grande el fragmento que contiene la respuesta a una pregunta que previamente hayamos formulado.

Además, puede reformular el texto para que éste responda con exactitud a la pregunta. Esta es, de hecho, la base de los sistemas RAG (Retrieval Augmented Generation), capaces de buscar y ampliar información.

Es decir, la capacidad de responder a lo que preguntamos es, en esencia, la capacidad de buscar una respuesta en textos ya existentes unida a la capacidad para reescribir el texto para que la contestación concuerde con la pregunta.

¿Buen conversador es sinónimo de inteligente?

Los usuarios atribuimos inconscientemente inteligencia a este comportamiento, lo cual es en realidad algo muy humano: solemos atribuir inteligencia a una persona con buena retórica. Incluso hay estudios que confirman esta relación.

Esta apariencia de inteligencia se limita –y debemos ser conscientes de este límite– a una capacidad de generar textos con un buen uso del lenguaje, incluso cuando usamos los denominados grandes modelos de razonamiento (Large Reasoning Models, LRM), entrenados para resolver tareas de razonamiento en varios pasos.

Resolución del problema de La torre de Hanoi con cuatro discos.
Wikimedia Commons., CC BY

Tal y como podemos leer en el estudio titulado The ilusión of Thinking, dirigido por la investigadora Parshin Shojaee, estos grandes modelos fallan estrepitosamente cuando ponemos a prueba de forma sistemática su capacidad de razonamiento. En dicho trabajo, los autores utilizaron modelos de lenguaje para solucionar problemas como el rompecabezas conocido como Las Torres de Hanoi y comprobaron que la IA generativa es incapaz de dar con una solución cuando son seis o más los discos que se apilan.

Programas especializados en ajedrez

Volviendo al caso del ajedrez, sabemos que existen programas como Stockfish o AlphaZero, capaces de vencer a cualquier humano. No son, sin embargo, sistemas basados en modelos de lenguaje, sino que utilizan otras tecnologías.

Tenemos, por otro lado, trabajos de investigación como Chessbench, que aplican la tecnología usada en los LLM a la construcción de sistemas expertos en el juego del ajedrez. En lugar de predecir la siguiente palabra de una oración, lo que hace Chessbench es predecir el siguiente movimiento de una secuencia.

No es buena idea dejarse guiar por ChatGPT

Experimentos como el que da comienzo a este artículo nos recuerdan que la capacidad de generar textos no implica necesariamente la capacidad de pensar, de razonar. No debemos atribuir a los modelos de lenguaje cualidades que no tienen.

Sería un error delegar en ellos las tareas que deberían estar haciendo nuestros cerebros, porque corremos el peligro de guiarnos por textos estructuralmente correctos pero con errores tan groseros como comer un alfil en b6 cuando se trata de un movimiento claramente imposible.

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Luis de la Fuente Valentín no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. Alucinaciones frente al tablero: así pierde al ajedrez la inteligencia artificial generativa – https://theconversation.com/alucinaciones-frente-al-tablero-asi-pierde-al-ajedrez-la-inteligencia-artificial-generativa-259594

Cuál es el impacto de los camiones en el cambio climático y cómo podemos reducirlo

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Javier Pérez Rodríguez, Profesor Titular del Departamento de Ingeniería Química Industrial y del Medio Ambiente. Miembro del Grupo de Tecnologías Ambientales y Recursos Industriales, Universidad Politécnica de Madrid (UPM)

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La Agencia Internacional de la Energía (IEA) cuantifica que el transporte supuso en 2022 un 23 % del total de emisiones globales de gases de efecto invernadero (GEI). Este transporte incluye tanto el que ocurre por carretera, como el aéreo, el marítimo, el ferroviario y el transporte por tubería. Dentro de este conjunto, el transporte por carretera supone alrededor del 74 % de las emisiones asociadas a la movilidad de personas y mercancías.

Al profundizar en el transporte por carretera, la movilidad de mercancías supone el 31 % de sus emisiones, alcanzando en 2022 su máximo histórico (1 199 megatoneladas de dióxido de carbono equivalente). Desde el año 2000, sus emisiones mundiales se han incrementado un 56 %. El conjunto de vehículos pesados (camiones y autobuses) son apenas el 8 % de los vehículos a nivel mundial, pero suponen el 35 % de las emisiones directas de GEI.

En el año 2022, en la Unión Europea (UE) se alcanzó un valor histórico de emisiones asociadas al transporte por carretera de mercancías. Se transportaron 1,87 billones de toneladas por kilómetro, lo que supone un crecimiento del 66 % respecto 1995. Este tipo de transporte en camiones supone el 54 % del total del transporte de mercancías en la UE.

De acuerdo con las proyecciones realizadas por la UE para 2030, el transporte de mercancías crecerá un 9 % y la vía terrestre llegará a copar un 68 % de él. Prueba de ello es el continuo crecimiento del comercio electrónico, que supone el transporte de todo tipo de bienes desde cualquier punto del planeta hasta la puerta de casa.




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La logística y el transporte de mercancías crecen con el comercio electrónico


¿Cómo reducir el impacto de estos vehículos?

La Agencia Europea de Medio Ambiente (EEA) afirma que, dado este nivel de impacto ambiental actual y las proyecciones que se manejan, reducir las emisiones (tanto de GEI como de otros contaminantes atmosféricos) de la movilidad de mercancías se presenta como un grandísimo desafío.

Para cumplir con los objetivos climáticos propuestos, se requiere de mayores esfuerzos. En este sentido, se señalan tres vías principales de actuación:

  • Reducir ineficiencias asociadas a la distribución de productos (por ejemplo, minimizar viajes en vacío u optimizar rutas de distribución).

  • Mejorar en gestión, pasando a modos de transporte menos emisores.

  • Implementar medidas tecnológicas que ayuden a reducir las emisiones de los camiones.

En lo relativo a esta última vía, existen tecnologías y fuentes energéticas, como los biocombustibles y el hidrógeno, que pueden contribuir a mejorar el comportamiento ambiental. Estas tecnologías deben evaluarse no sólo durante su fase de uso del vehículo, sino en todo el ciclo de vida –es decir, desde la extracción de materias primas para su fabricación–, tanto del propio vehículo como de la fuente energética empleada.




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El impacto de diferentes fuentes de energía

Con el objeto de realizar un análisis de la huella de carbono de las diferentes tecnologías empleadas en el tráfico rodado de mercancías, hemos realizado una extensa revisión bibliográfica (no publicada previamente). En ella analizamos más de 50 artículos, correspondientes a estudios científicos publicados en los últimos diez años.

Se extrajeron datos en términos de emisiones de GEI por tonelada transportada y kilómetro, para un conjunto de tecnologías o fuentes energéticas, y para todo su ciclo de vida. El análisis supuso desafíos significativos, ya que las investigaciones analizadas se realizaron en diversos ámbitos geográficos y temporales, y consideraban vehículos pesados con características y dimensiones específicas.

Evolución del transporte de mercancías por modo en la UE. Figura superior: datos globales en toneladas por kilómetro. Figura inferior: distribución porcentual por modo: terrestre, ferroviario, aéreo, marítimo y por tubería.
EC, 2024, CC BY-SA

Las principales conclusiones son:




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Medidas para fomentar la transición

Al igual que ocurre con el transporte de pasajeros, la transición hacia tecnologías de propulsión de bajas o nulas emisiones es esencial para reducir la huella de carbono del sector transporte. Las políticas públicas deben apoyar la investigación y desarrollo de tecnologías sostenibles y la infraestructura necesaria para su adopción masiva.

Por ejemplo, entre las medidas a tomar se incluyen implementar incentivos fiscales para la compra de vehículos ambientalmente más sostenibles; desarrollar infraestructura de carga y abastecimiento de electricidad, hidrógeno y combustibles renovables, y promocionar la economía circular en la industria automotriz, facilitando el reciclaje y reutilización de componentes.

Existen múltiples soluciones para la lucha contra el cambio climático y este análisis comparativo revela que no existe una solución única para todos los contextos. Cada tecnología tiene ventajas y desventajas específicas, evidenciando la necesidad de una estrategia diversificada para lograr las sostenibilidad ambiental de la creciente movilidad terrestre de mercancías.

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Javier Pérez Rodríguez participa en una de las líneas de investigación de la Cátedra Fundación Repsol en Transición Energética – Movilidad Sostenible en la Escuela Técnica Superior de Ingenieros Industriales de la Universidad Politécnica de Madrid.

ref. Cuál es el impacto de los camiones en el cambio climático y cómo podemos reducirlo – https://theconversation.com/cual-es-el-impacto-de-los-camiones-en-el-cambio-climatico-y-como-podemos-reducirlo-260151

Castigar con el silencio hace daño: cómo evitar la ‘ley del hielo’ en la crianza

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Sylvie Pérez Lima, Psicopedagoga. Psicóloga COPC 29739. Profesora tutora de los Estudios de Psicología y Educación, UOC – Universitat Oberta de Catalunya

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No existe relación humana sin comunicación y, por eso, cuando dos amigos se enfadan decimos que “no se hablan”: que alguien nos retire la palabra es la representación más extrema y tangible de que no nos quiere en su vida. Pero cuando el enfado se produce en el seno familiar, cuando un hijo o una hija hace algo que nos altera, nos molesta o incluso nos enfurece, ¿es buena idea ignorarlo, dejar de comunicarnos con él, y “congelar” nuestra relación, aunque sea por unas horas?

Una cosa es tomarse un respiro en un momento de conflicto: esto puede ser una herramienta útil en la crianza. Una pausa breve, consciente, que permita regular las emociones y retomar el diálogo desde la calma. Pero cuando el silencio se convierte en una forma de castigo, repetida y mantenida en el tiempo, aplicamos lo que se conoce como la “ley del hielo”: una práctica relacional que rompe el vínculo y puede dejar huella en la salud emocional de niños y adolescentes.

Tratamiento de silencio y maltrato emocional

Entre adultos, cuando el silencio se impone de forma sistemática como respuesta a un conflicto, genera desconcierto, inseguridad y dolor.
Pero en la infancia, el impacto puede ser aún mayor. Ignorar deliberadamente a un niño o niña tras un conflicto –dejar de hablarle, de mirarle, de nombrarle– no es una pausa: es una exclusión. No se le ofrece una explicación ni una vía de reparación, bloqueando cualquier posibilidad de reconstrucción y enviando el mensaje: “Ya no existes”.

Por eso, cuando este patrón se repite, hablamos de una forma de maltrato emocional, definido por la negación reiterada del afecto y atención del cuidador, lo que vulnera el derecho del niño a ser escuchado, expresar su opinión y, por tanto, de entender qué ha ocurrido.

De hecho, la exclusión emocional activa las mismas zonas cerebrales asociadas al dolor físico: la corteza cingulada anterior y la ínsula anterior, particularmente sensibles a la exclusión social en la infancia. El rechazo y la ignorancia generan también dolor.

Consecuencias a medio y largo plazo

Los niños expuestos habitualmente a este tipo de castigo aprenden a asociar el afecto con la aprobación condicional y el silencio con la amenaza o el rechazo. Es decir, aprenden que el afecto está condicionado a aquello que hagan o no hagan y que cuando alguien se calla delante de ellos es porque los rechazan o castigan.

El “tratamiento de silencio” familiar se asocia con menor satisfacción relacional en adultos y baja autoestima. Además, se transmite de generación en generación: si nuestros padres lo usaron con nosotros, es probable que a nosotros nos surja esa reacción de manera espontánea cuando nos enfadamos. Esto último nos recuerda como nunca dejamos de ser modelos y ejemplo de lo que los niños serán en el futuro.

Este patrón de crianza que se basa en ignorar al menor cuando no cumple con nuestras expectativas puede generar ya desde la infancia:

  • Baja autoestima y sensación de no ser suficiente.

  • Dificultades para establecer relaciones seguras y confiables.

  • Miedo al conflicto, evitación emocional o respuestas desproporcionadas en crisis.

  • Problemas de comunicación emocional, mostrando incapacidad para expresar o identificar sentimientos.

Un daño que se produce sin pensar

Uno de los aspectos más insidiosos de la “ley del hielo” es que los padres, madres o cuidadores que la aplican no suelen ser conscientes de estos efectos tan devastadores.




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A menudo, no se realiza con intención voluntaria de dañar. Surge de la frustración, el agotamiento o la falta de recursos educativos. Muchos adultos, desbordados por conflictos diarios, optan por el silencio como forma de imponer autoridad sin enfrentarse al diálogo. Pero aunque no haya intención, el daño está ahí.

Alternativas para gestionar el enfado

Distinguir entre una pausa reguladora y un silencio castigador es fundamental. Parar para afrontar de manera más asertiva la resolución del conflicto es saludable. En cambio, si el silencio impide la reparación del vínculo y excluye emocionalmente al niño o niña, no es educativo: es destructivo.




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Educar implica acompañar los conflictos de forma respetuosa y sana. El apoyo emocional continuo y el contacto positivo actúan como amortiguadores frente a los efectos del maltrato emocional. Algunas estrategias eficaces para evitar la sistematización del silencio pueden ser:

  • Nombrar lo que sentimos, poner palabras antes del silencio y limitarlo en el tiempo: “Estoy muy enfadada, necesito unos minutos para calmarme y después hablamos”.

  • Retomar el diálogo siempre, para que el vínculo no sufra. Esto no implica mantener largas conversaciones donde el niño fácilmente puede desconectar. Permitir hablar, ser escuchado y posteriormente poder argumentar desde la protección y el límite sin fisuras.

  • Cuidar el tono relacional: a veces, el acto de ignorar proviene del lenguaje no verbal (mirada, gesto, postura). Se debe tener en cuenta para evitar dolor innecesario y para reforzar el modelo de conducta que queremos ofrecer a los pequeños.

  • Separar conducta de persona: recordar que el menor no es malo o un desastre o torpe; en todo caso será aquello que ha hecho lo que no está bien.

  • Prever y anticipar consecuencias con los menores: avisarles y explicarles qué ocurrirá si se transgrede una norma, los ayuda a autorregularse pero también sirve a los adultos para no tener que improvisar castigos o silencios impulsivos.

  • Distribuir el cuidado y la gestión de las dificultades: otro adulto puede contener cuando el principal está desbordado.

Y en caso necesario, buscar apoyo externo y soporte profesional.

No podemos obviar que cuando el silencio daña, es violencia emocional. Negar la palabra, la mirada o el acompañamiento emocional no es una técnica educativa, es una forma de violencia psicológica que provoca angustia, confusión y vulnera derechos fundamentales. Como adultos, nuestra responsabilidad incluye proteger, acompañar y asegurarnos de que nuestros hijos y alumnos puedan equivocarse sin perder su espacio emocional, ni sentir la pérdida del vínculo sin entender por qué.

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Sylvie Pérez Lima no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. Castigar con el silencio hace daño: cómo evitar la ‘ley del hielo’ en la crianza – https://theconversation.com/castigar-con-el-silencio-hace-dano-como-evitar-la-ley-del-hielo-en-la-crianza-260427