Intelligence économique : de la compétition à la coopération

Source: The Conversation – France (in French) – By Julien Poisson, Doctorant en intelligence économique, Université de Caen Normandie

La notion d’intelligence économique renvoie à au moins deux réalités différentes. Moins offensive, elle peut être un levier pertinent pour favoriser la collaboration entre les entreprises et leur environnement et pour rendre les écosystèmes plus résilients.


Depuis les années 1990, l’intelligence économique oscille entre deux modèles antagonistes : l’un, hérité de la « competitive intelligence » qui en fait une arme de guerre économique ; l’autre, issu de la « social intelligence » qui la conçoit au service d’un développement partagé. Aujourd’hui, face à l’incertitude croissante, des dirigeants d’entreprise semblent privilégier la seconde voie, celle de la coopération et de la responsabilité collective.

Deux visions

Popularisée dans les années 1990, l’intelligence économique s’est imposée en France comme une boîte à outils stratégique. Elle aide les organisations à anticiper les évolutions, à protéger leurs ressources et à influencer leur environnement à leur avantage. Son principe est simple : l’information est vitale. Il faut la collecter, l’analyser, la partager et la protéger via par exemple des pratiques de veille, de prospective, de sécurité économique et numérique, de protection des savoir-faire, d’influence et de lobbying. Mais derrière cette définition se cachent deux visions opposées.

La première voit l’intelligence économique comme une arme au service de la compétition. La seconde la conçoit comme un bien commun, au service de la société.

La première, popularisée par Michael Porter au début des années 1980, s’inscrit dans le courant de la « competitive intelligence ». La maîtrise de l’information permet d’éclairer les choix stratégiques et d’anticiper les mouvements de la concurrence. L’entreprise est considérée comme un acteur en alerte permanente, mobilisant des données, des outils d’analyse et des modèles prédictifs pour renforcer sa compétitivité. La perspective est à la fois défensive et offensive : l’intelligence économique sert à conquérir des parts de marché et à se prémunir des menaces externes.




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À la même époque, un tout autre courant émerge. À l’initiative du chercheur suédois Stevan Dedijer qui propose une vision bien plus inclusive avec la « social intelligence ». L’information n’est pas seulement une ressource stratégique au profit de quelques acteurs cherchant à être dominants, mais une orientation collective : celle des institutions, des entreprises et des citoyens cherchant à apprendre, à s’adapter et à innover ensemble. Cette approche, fondée sur la coopération entre sphères publique et privée, promeut une perspective visant le développement durable des sociétés plutôt que la seule performance des organisations.

Un lien entre savoir et action

Ces deux traditions ne s’opposent pas seulement dans leurs finalités ; elles reflètent deux conceptions du lien entre savoir et action. La « competitive intelligence » privilégie la maîtrise de son environnement et la compétition, quand la « social intelligence » valorise la coordination et la mutualisation des connaissances. En Suède, cette dernière s’est traduite par des dispositifs régionaux associant recherche, industrie et pouvoirs publics pour renforcer la capacité d’adaptation collective.

En France, l’intelligence économique s’est construite sur un équilibre fragile entre ces deux héritages : celui de la guerre économique et celui de la coopération à l’échelle du territoire. Aujourd’hui, la perspective de la social intelligence trouve un véritable écho chez les dirigeants d’entreprise. Face à la complexité et à l’incertitude, ils privilégient désormais des démarches collectives et apprenantes plutôt que la seule recherche d’un avantage concurrentiel. L’intelligence économique devient un levier d’action concrète, ancré dans la coopération et la responsabilité.

Veille collaborative

Ces démarches se traduisent sur le terrain par des formes de veille collaborative, où les entreprises mutualisent la collecte et l’analyse d’informations pour anticiper les mutations de leur environnement. Elles s’incarnent aussi dans les « entreprises à mission », qui placent le sens, la durabilité et la contribution au bien commun au cœur de leur stratégie.

Ces pratiques s’inscrivent pleinement dans la réflexion menée par Maryline Filippi autour de la responsabilité territoriale des entreprises (RTE). Elle propose d’« entreprendre en collectif et en responsabilité pour le bien commun ». Elles traduisent une conception du développement où le territoire devient un espace vivant de coopération entre les acteurs économiques, publics et associatifs. Dans cette perspective, la performance n’est plus une fin en soi, mais un moyen d’assurer la robustesse des systèmes productifs, cette capacité à durer et à s’adapter que défend Olivier Hamant.

Ministère des armées 2025.

Des formes variées d’appropriation

Comme le montre ma recherche doctorale (en particulier Poisson et coll., 2025), la notion d’intelligence économique connaît une appropriation variée selon le profil de dirigeant. En particulier, nous révélons que l’intelligence économique est souvent mobilisée pour construire des relations en vue de se doter de la force collective nécessaire pour faire face à l’incertitude.

Ainsi comprise, l’intelligence économique s’incarne dans des réseaux d’acteurs apprenants, dans la capacité à créer de la confiance et à partager les ressources d’un territoire. Elle propose une autre voie que celle de la compétition : celle de la coopération, de l’éthique et de la conscience d’un destin commun.

Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science (qui a eu lieu du 3 au 13 octobre 2025), dont The Conversation France est partenaire. Cette nouvelle édition porte sur la thématique « Intelligence(s) ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr.“

The Conversation

Julien Poisson a reçu des financements de la Région Normandie et de l’Agence Nationale de la Recherche Technologique (ANRT) dans le cadre de sa thèse CIFRE menée depuis novembre 2021.

Ludovic Jeanne est membre de l’Académie de l’Intelligence économique.

Simon Lee a reçu des financements de l’ANRT dans le cadre de contrats CIFRE.

ref. Intelligence économique : de la compétition à la coopération – https://theconversation.com/intelligence-economique-de-la-competition-a-la-cooperation-266925

Justicia ambiental en Europa: ¿se debería compensar a los países del sur por su vulnerabilidad climática?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Armando Alvares Garcia Júnior, Profesor de Derecho Internacional y de Relaciones Internacionales, UNIR – Universidad Internacional de La Rioja

Rodrigo Fernández Photo/Shutterstock

La COP30 de Belém do Pará (Brasil) se celebra en un planeta que atraviesa su periodo más cálido desde que existen registros. La Organización Meteorológica Mundial ha confirmado que 2023, 2024 y 2025 constituyen los años más calurosos de la historia moderna.

En este escenario, la Unión Europea (UE) se presenta como ejemplo de liderazgo climático, con una retórica de justicia ambiental y solidaridad global pero, dentro de sus fronteras, se consolida una desigualdad importante: el sur mediterráneo (España, Portugal, Italia, Grecia) es especialmente vulnerable al cambio climático y sus consecuencias, sin recibir una compensación proporcional.

Aunque todos los Estados miembros comparten el compromiso de reducir las emisiones en el marco del Pacto Verde, el Reglamento Europeo de Reparto del Esfuerzo asigna porcentajes distintos según el PIB per cápita y la estructura económica.

España, por ejemplo, busca cumplir con algunos de los objetivos más ambiciosos asignados dentro de este reparto, ya que su porcentaje de reducción de emisiones es más elevado que el de otras economías mediterráneas con menor PIB per cápita. Lo hace, además, en un contexto de vulnerabilidad creciente: sufre daños derivados del cambio climático y carece de mecanismos de compensación adecuados que equilibren el peso de esos esfuerzos dentro del bloque europeo.

Un punto caliente del cambio climático

El Ministerio para la Transición Ecológica y el Reto Demográfico publicó en octubre de este año el informe ERICC, que identifica 141 riesgos climáticos para España. Entre ellos destacan la desertificación progresiva, la pérdida de cosechas, los incendios forestales recurrentes y la reducción crítica de recursos hídricos.

Estos riesgos hace mucho tiempo que dejaron de ser proyecciones teóricas. Son ya realidades perfectamente observables: los termómetros superan los cuarenta grados en zonas interiores, los embalses registran mínimos históricos, la superficie quemada equivale cada verano a la de una provincia de tamaño mediano. En paralelo, la mortalidad asociada al calor ha aumentado de forma sostenida, especialmente entre los mayores.

España, como parte de la península ibérica y la cuenca mediterránea, es ampliamente considerada una de las regiones más vulnerables y un “punto caliente” (hotspot) del cambio climático dentro de la Unión Europea. Su vulnerabilidad es alta. De hecho, el Centro Común de Investigación de la Comisión Europea alerta de pérdidas agrícolas que podrían alcanzar entre el 10 % y el 20 % en la próxima década. Por otro lado, el norte experimentaría una expansión relativa de su productividad agrícola.

Justicia climática

A ello se suma una brecha energética estructural: los países septentrionales reciben más fondos de transición porque la Unión Europea prioriza la reconversión industrial y minera, concentrada históricamente en el norte y el centro del continente. En cambio, el sur enfrenta un reto distinto: adaptarse a un entorno climático extremo que exige inversiones constantes en estructuras como desaladoras, sistemas de riego y redes eléctricas reforzadas.

Las tarifas en el norte son más estables porque esos países disponen de redes eléctricas más integradas, una mayor capacidad de almacenamiento y menor dependencia de la climatización estival, lo que suaviza las oscilaciones de precios.

El resultado es un modelo que favorece a quienes transforman su industria y penaliza a quienes deben proteger su territorio del impacto climático inmediato.

A pesar de ello, el diseño institucional de Bruselas mantiene un enfoque homogéneo. Las mismas metas de reducción de emisiones rigen para Laponia y Andalucía, pese a sus realidades opuestas. Andalucía ha emitido más que Laponia, pero enfrenta una transición más costosa, con calor extremo, falta de agua y pérdidas agrícolas. El principio de justicia climática se diluye así en su aplicación dentro de la UE.

Las políticas de descarbonización han incrementado los costes de producción agrícola e industrial, especialmente en regiones dependientes de sectores intensivos en agua y energía. El resultado es una paradoja: los territorios más vulnerables son los que asumen la carga más pesada de la adaptación, sin mecanismos compensatorios suficientes en los fondos europeos de transición justa.

En la COP30 de Belém, el presidente brasileño, Luiz Inácio Lula da Silva, y el secretario general de la ONU, António Guterres, apelan a la coherencia entre discurso y acción. Ambos líderes insisten en que una transición justa exige reconocer las desigualdades estructurales entre regiones y adaptar las políticas al grado de vulnerabilidad. Esa misma lógica, aplicada dentro de Europa, pone en cuestión la equidad del modelo verde.

La transición tiene un coste elevado para España

La experiencia de España en la transición climática europea ilustra las complejidades de equilibrar la adhesión a la normativa de descarbonización, la gestión de costes económicos significativos y la búsqueda de una redistribución equitativa de los recursos y beneficios.

En cierto modo, España reúne todos los ingredientes de esa contradicción: cumplimiento normativo, costes elevados y escasa redistribución.

El país ha demostrado un alto grado de compromiso ambiental. Ha reducido emisiones, incrementado la generación renovable y avanzado en políticas de economía circular. No obstante, la falta de flexibilidad en la aplicación de las normas europeas agrava desigualdades sociales y territoriales.

Sectores como la agricultura, el turismo y la energía enfrentan una transformación forzada que compromete empleos y estabilidad económica. En Andalucía, Murcia y Castilla-La Mancha, el agotamiento de los acuíferos y la caída de la rentabilidad agraria convierten el “discurso verde” en un desafío de supervivencia. Parte de ese agotamiento proviene del propio modelo de regadío intensivo, que ha sostenido durante décadas la economía regional, pero hoy compromete su sostenibilidad. La transición ecológica exige reformar ese sistema sin ofrecer aún alternativas productivas equivalentes.

Una estrategia diferenciada por regiones

La Comisión Europea se enfrenta a una disyuntiva: mantener una política uniforme relativamente insensible a las diferencias existentes o avanzar hacia una estrategia diferenciada por regiones.

La justicia climática implica atender a quienes están en primera línea del cambio ambiental. La UE debe reconocer sus propias asimetrías. En cierto modo, España representa el límite físico y político del modelo verde europeo: un territorio que encarna los costes del cambio sin disfrutar plenamente de sus beneficios: inversión, empleo sostenible, estabilidad energética e innovación tecnológica.

El norte y el centro de Europa concentran la mayoría de esos retornos gracias a su tejido industrial y su posición en las cadenas de valor. Mientras, España asume los costes físicos y de adaptación –sequías, incendios y desertificación– sin recibir en igual medida los frutos de esa modernización.

Hacia una justicia climática europea

La Unión Europea podría garantizar una justicia climática efectiva aplicando políticas que reconozcan las diferencias estructurales entre sus Estados miembros. En primer lugar, debería incorporar la vulnerabilidad climática como criterio de reparto en todos los fondos verdes para que las regiones más afectadas –por sequías, desertificación o incendios– reciban un apoyo proporcional a sus riesgos.

En segundo lugar, convendría ampliar el Fondo de Transición Justa, actualmente centrado en el cierre de minas e industrias del norte, hacia un instrumento que también financie la adaptación ecológica en el sur.

Finalmente, la UE debería crear un mecanismo de solidaridad climática que compense los costes desiguales de la transición. Existen instrumentos parciales, como el Mecanismo para una Transición Justa o el Fondo de Cohesión, pero fueron concebidos para la reconversión industrial y no para compensar los impactos físicos del cambio climático, por lo que aún no actúan como mecanismos de justicia climática efectiva.

En Belém, los líderes reclaman coherencia; en Bruselas, esa coherencia sigue pendiente. La transición ecológica será verdaderamente justa cuando los países que más sufren reciban una protección proporcional a su vulnerabilidad, también dentro de la UE.

The Conversation

Armando Alvares Garcia Júnior no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. Justicia ambiental en Europa: ¿se debería compensar a los países del sur por su vulnerabilidad climática? – https://theconversation.com/justicia-ambiental-en-europa-se-deberia-compensar-a-los-paises-del-sur-por-su-vulnerabilidad-climatica-269334

Un nuevo experimento revela que rejuvenecer es posible

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Francisco José Esteban Ruiz, Profesor titular de Biología Celular, Universidad de Jaén

Retrato de un joven mono Cynomolgus mobrafotografie

Envejecer es inevitable. Nuestras células se agotan y los tejidos pierden su equilibrio. Pero ¿y si parte de ese proceso se pudiera revertir? Sí, hablamos de encontrar la piedra filosofal del rejuvenecimiento.

Hace sólo unos días, la prestigiosa revista científica Cell publicó un breve artículo que ha reavivado esta pregunta y plantea una reflexión crítica sobre las terapias con células madre mesenquimales, tan de uso en algunas clínicas, que hasta ahora no habían demostrado resultados sólidos contra el envejecimiento. De hecho, en este artículo subrayan que los riesgos y que la variabilidad entre tratamientos han generado más dudas que certezas.

Durante años, las terapias con células madre se presentaron como el futuro del rejuvenecimiento, pero la realidad ha sido mucho menos brillante. En varios ensayos clínicos, las células trasplantadas apenas lograban integrarse en los tejidos y, cuando lo hacían, envejecían o morían rápidamente sin producir mejoras duraderas.

Pero ahora, en el breve análisis antes comentado, los autores describen un estudio revelador que, según ellos, marca un punto de inflexión al ser un trabajo experimental tremendo, detallado y sorprendente que demuestra algo nunca visto con esa profundidad: el rejuvenecimiento es posible, al menos en primates.

El estudio que lo demuestra

El trabajo al que se refieren parte de una idea arriesgada pero lógica: si las células madre envejecidas no funcionan bien en un cuerpo también envejecido, ¿por qué no modificarlas antes de trasplantarlas y que así funcionen?

Y se pusieron manos a la obra: modificaron genéticamente células madre mesenquimales humanas, de modo que mejoraron la función del gen FOXO3, directamente relacionado con el daño celular que se produce con la longevidad.

FOXO3 ayuda a reparar daños en el ADN, reduce el estrés oxidativo y mantiene a raya a las células que empiezan a fallar. Se puede considerar, en cierto modo, un centinela molecular. De ahí que los investigadores recurrieran al “elegante truco” de hacer que FOXO3 permaneciese activo durante más tiempo.

Con este cambio, las células resultaron ser más resistentes al estrés y al daño del ADN con la edad. Y eso les llevó a bautizarlas como SRCs (siglas de senescence-resistant cells, o células resistentes al envejecimiento).

Pero no se quedaron en las células. Durante diez meses consecutivos, el equipo de investigación inyectó, cada dos semanas y por vía intravenosa, estas células a primates Cynomolgus, con una edad equivalente a la de un ser humano de entre 60 y 70 años. Lo que observaron no era nada común: los órganos de los primates rejuvenecían.

Los órganos que rejuvenecen

El cerebro fue uno de los órganos más sensibles al tratamiento. Los animales mostraron menos atrofia cortical y un aumento de la conectividad en el hipocampo, la región cerebral relacionada con la memoria y el aprendizaje. Incluso disminuyeron las proteínas vinculadas con la enfermedad de Alzheimer. Según los relojes epigenéticos basados en análisis de transcriptómica (que estudian cómo se expresan los genes), algunos tipos neuronales “retrocedieron” más de seis años en su edad biológica.

Y el efecto no se detuvo ahí. El sistema óseo mejoró su densidad, se detectó menos inflamación crónica y menos células senescentes. Los tejidos de la piel, el músculo o el intestino presentaron patrones moleculares más jóvenes. E incluso el sistema reproductor, uno de los más afectados por el paso del tiempo, experimentó un rejuvenecimiento sorprendente: las hembras mostraron oocitos más jóvenes y en los machos mejoró la espermatogénesis.

Quizá lo más interesante del estudio no sea el rejuvenecimiento en sí, sino cómo ocurre. Las células trasplantadas no se quedaron en los tejidos y no reemplazaron células viejas por células nuevas. Su acción se debió a los exosomas, es decir, pequeñas vesículas celulares cargadas de instrucciones moleculares que parecen reprogramar el estado funcional de otras células.

Lo verdaderamente sorprendente es que, cuando los investigadores administraron solo los exosomas, sin células, se reprodujeron muchos de los efectos rejuvenecedores, lo cual abre la posibilidad de terapias más seguras y fáciles de controlar.

De momento, solo hay resultados en primates

¿Podemos, entonces, revertir nuestra edad biológica? La tentación de sacar conclusiones rápidas es grande, pero hemos de ser prudentes. Este trabajo es sólido, sí, pero sigue siendo preclínico y realizado en primates no humanos.

Quedan muchas preguntas abiertas. Por ejemplo, ¿son duraderos estos cambios? ¿Es seguro intervenir de esta manera durante años? ¿Qué moléculas exactas contienen esos exosomas? ¿Se comportará el organismo humano igual que el de estos primates?

Aún así, el experimento aporta evidencias de que el envejecimiento no es un muro completamente rígido, sino un proceso dinámico que responde a señales celulares, que se acelera o se frena, y que puede retroceder.

Si estos resultados se consolidan podrían cambiar el modo de entender la medicina del envejecimiento. En lugar de tratar cada enfermedad asociada a la edad por separado, se podrían intervenir a la vez todos los procesos biológicos que las originan, como la inflamación crónica, el daño celular y la pérdida de resiliencia tisular.

No estamos hablando de inmortalidad ni de elixires mágicos. Estamos hablando de biología celular y tisular real, medible y replicable. Y eso, por sí mismo, ya supone una revolución silenciosa.

Rejuvenecer: ¿para qué y para quién?

La posibilidad de revertir la edad biológica despierta entusiasmo, pero también obliga a hacerse preguntas incómodas. ¿Buscamos vivir más años o vivirlos mejor? ¿Quién tendría acceso a estas terapias si algún día llegan a ser seguras y eficaces?

Por otro lado, el impacto no sería solo individual, sino que afectaría a los sistemas de salud, a la forma de entender la vejez y, en última instancia, a nuestro propio modelo social.

Además, el riesgo de que estos avances se confundan con promesas simplificadas de “anti-aging” es real. Por eso hacen falta regulaciones estrictas y una evidencia clínica sólida. Está claro que rejuvenecer no es solo un reto biológico: también plantea un desafío ético y social.

The Conversation

Francisco José Esteban Ruiz recibe fondos para investigación del Ministerio de Ciencia e Innovación, la Agencia Estatal de Investigación (AEI) y el Fondo Europeo de Desarrollo Regional (FEDER) bajo el proyecto PID-156228NB-I00, y de la Consejería de Salud y Consumo, Junta de Andalucía (PIP-0113-2024).

ref. Un nuevo experimento revela que rejuvenecer es posible – https://theconversation.com/un-nuevo-experimento-revela-que-rejuvenecer-es-posible-269889

Why ‘not just living for the weekend’ may be a trend for good

Source: Radio New Zealand

You may have seen people documenting and romanticising their midweek excursions and rituals on social media lately.

There are also spoof versions showing people declaring they’re ‘not just living for the weekend’ before quickly jumping into bed or curling up on the couch.

Emma Dickeson has recently documented a trip to the ballet and a solo swim as part of a ‘not just living for the weekend’ series on TikTok.

Emma Dickeson says she hopes people will be inspired to enjoy their entire week.

Emma Dickeson says she hopes people will be inspired to enjoy their entire week.

Supplied

– Published by EveningReport.nz and AsiaPacificReport.nz, see: MIL OSI in partnership with Radio New Zealand

‘Wild’ night in city as band shouts $35k in free drinks after gig cancelled

Source: Radio New Zealand

Were you there the night Amyl and the Sniffers shouted the city of Melbourne thousands of free drinks?

Perhaps like Woodstock, the number of people who say they were — who will tell mates they scored a beer from one of Australia’s most thrilling guitar bands — might stretch beyond reality.

What is true is that, in the space of a few hours, a bitterly frustrating moment was reconfigured into a lasting memory that summed up the very best of Melbourne’s live music community.

Amyl & The Sniffers

Amyl and the Sniffers have been nominated for a Grammy

supplied

To recap — Friday night should have been a triumphant, crowning communal homecoming.

A free, all-ages gig at Federation Square in Melbourne’s CBD for an in-demand band celebrating an implausible ascent to stardom. 

Take your pick from their recent honours.

Amyl and the Sniffers just sold-out a 10,000-capacity venue in London, capping off a mammoth run of international tour and festival dates.

Last weekend they were nominated for a Grammy.

They currently have a song sound-tracking a Japanese car ad. Not bad for a Melbourne pub band.

On the Friday morning of the Fed Square gig, they encouraged fans on social media to be considerate of younger attendees, clearly mindful that this could be a big one.

Mere minutes before they were due to hit the stage, the show was abruptly cancelled.

Amyl and The Sniffers Fed Square show was cancelled eight minutes before it was scheduled to start.

Amyl and The Sniffers Fed Square show was cancelled eight minutes before it was scheduled to start.

Jason Katsaras

The Melbourne Arts Precinct Corporation (MAP Co), which operates Fed Square, said there had been multiple breaches of security barriers.

The decision to shut it down was “not made lightly” according to MAP Co chief executive Katrina Sedgwick, but the view was “it was unsafe for the audience, the staff and the band to continue”.

The band quickly took to their Instagram page.

“We’re devastated. We’re really apologetic,” said their magnetic lead singer Amy Taylor, sandwiched among some coarse language.

“We were really excited to play. We’re so sorry. Grrrr.”

‘Have a drink on us’

Then, a new post.

Taylor, still jittering with apology, announced the band was relinquishing their performance fee.

Five thousand dollars would go behind the bar at seven of the city’s small live music venues immediately.

“Have a drink on us,” she said in the video, that has since reached more than 1 million views.

“Just have some fun tonight.”

That meant $35,000 worth of free drinks at The Tote, The Old Bar, The Curtin, Labour in Vain, Hell’s Kitchen, Last Chance Rock and Roll Bar, and Cherry Bar.

For a scene hanging on by a frayed guitar lead, that isn’t just generous — it’s unfathomable and unprecedented.

A few kilometres up the road at The Curtin, publican Benjamin “Rusty” Russell found out his establishment was one of the venues.

“I was like … Jesus, that’s wild. Absolutely wild,” he said.

“We talk about Melbourne music community — well that is it. [The band] cut their teeth in places like this, so to see them give back like that is amazing.”

Celebrations rang out across the front bar and drinks (“nothing top-shelf” according to Rusty) began to flow.

In Fitzroy, Louie and his mates were among those lining up outside The Old Bar, having left the “frustrating” Fed Square debacle in search of a free drink.

“We looked up on Instagram and saw they’d put $5K down at a bunch of pubs and bars around town, so we were like, we’ve got to go for one,” Louie said.

“It’s awesome that they’ve pumped a bunch of money into these local venues. Bloody good onyas.”

Around the corner, the $5,000 tab had already run out at the Labour in Vain, but the pub was still heaving.

“We couldn’t have received any more love than what we’ve received tonight from them,” said JP, one of the bar managers.

“We are one of the first pubs they ever played in. We love them, love what they’ve done for the pub, whether it be for publicity or for the community.”

Bar tab comes amid pub woes

There is every chance Friday night will spill into Melbourne’s sticky-carpeted music mythology.

But the once proud label of ‘Australia’s live music capital’ has become something of a grim cliche.

Speak to anyone involved in live music for longer than a politician’s photo shoot, and you’ll find an industry that is hurting.

“It’s terrible right now,” said Fergus, who was working the door at The Old Bar.

“There are so many live music venues closing down, and the government should really do more to support them. It’s great that Amyl are doing it, but they shouldn’t have to, you know?”

At a grassroots level, an industry that saw the losses of the pandemic compounded by changes in spending (and drinking) habits is being squeezed by rising operating and regulatory costs.

Back at The Curtin, publican Rusty used to see Amyl and the Sniffers play to the devoted few in the pub’s front bar.

He’s glad the City of Melbourne is helping them to put on large-scale shows, but believes there’s more to be done to support the next crop of artists.

“A lot of politicians mean well,” he said.

“But when it comes down to it, we are facing significant issues that aren’t really being heard enough.”

It is a point made less diplomatically over the bar by Jess Norman, who walked across from Fed Square.

“You can’t just support people in their glory days,” she said.

“You need to support people when they’re in the dirt and they’re in the grit and they’re doing the hard yards.

“We need to support the venues that support these young acts.”

For Jess and her bar stool companion, Chris Sutherland, beyond any free drinks that may have been poured, this was nonetheless a night to treasure.

“I feel like this could be a huge cultural moment for Victoria and Melbourne,” she said.

“Other acts couldn’t shut down Fed Square. Robbie Williams couldn’t shut down the city! Then you turn around and give everyone a shout at the pub? Like, that’s nuts!

“When Melbourne shuts down your gig and gives you lemons,” Chris Sutherland said, “you turn the answer to lemonade for the whole f…ing town!”

– Published by EveningReport.nz and AsiaPacificReport.nz, see: MIL OSI in partnership with Radio New Zealand

Cómo se construye la nueva industria de la música a través de ‘Operación Triunfo’

Source: The Conversation – (in Spanish) – By José Ángel Baños Saldaña, Profesor de Literatura Española, Universidad de Castilla-La Mancha

Imagen de la gala 8 de _Operación Triunfo 2025_. Amazon MGM Studios

Hace unos días nuestro amigo Mike nos comentó: “Me vi el primer capítulo en Amazon y lo quité”. Hizo una pausa breve, casi teatral, antes de insistir: “No me representa. No me representa a mí”. Y luego, con una sonrisa resignada, añadió: “A la gente joven a lo mejor sí”.

Hablaba de Operación Triunfo 2025, que parece diseñado para “jóvenes con rentabilidad”. Así lo señala su publicidad: desde la primera gala se habla de la adquisición de capital para “invertir” a través del banco online que lo patrocina, el mismo que ha planificado un sorteo de entradas por TikTok para la gala final.

Este programa musical de telerrealidad apunta a un sector de la generación Z que compara precios en Idealo, previene los signos de la edad con La Roche-Posay o CeraVe, se refresca con Cacaolat o Nestea y juega con piezas de Lego. Dicho en otros términos, su público objetivo son los jóvenes con cierta capacidad adquisitiva.

El nuevo formato ha planificado un cambio de paradigma en la relación entre televisión, música y cultura popular y la productora Gestmusic ha canalizado su difusión en torno a una nueva edad.

Cinco personas posan detrás de una mesa en un escenario.
Chenoa, presentadora del formato, y el jurado de esta edición de 2025. De izquierda a derecha, Guille Milkyway, Cris Regatero, Abraham Mateo y Leire Martínez.
Amazon MGM Studios

The show must go on

Cuando Operación Triunfo irrumpió en 2001, lo hizo como un acontecimiento televisivo. Era una fábrica de sueños que convertía a jóvenes anónimos, casi sin formación, en iconos de masas. Su éxito no radicaba solo en la música, sino en la construcción de una narrativa aspiracional que mezclaba mérito, emoción y espectáculo.

Tras su reaparición en 2017, el formato encontró una segunda vida en la era digital. Y desde su emisión en Amazon Prime, el programa se ha reconvertido en un espejo de la (nueva) industria musical.

El espectáculo ya no ocurre solo en una gala de tres horas, sino en un flujo continuo de clips, directos, comentarios y reacciones. OT2025 no se ve, se navega. Se consume entre notificaciones mientras permanece la fascinación por ver nacer al artista “adolescente”, por asistir al proceso en el que el anonimato se convierte en figura pública.

Operación Triunfo comienza mucho antes de que los concursantes entren el escenario. El proceso de selección combina estrategias tradicionales y digitales. Por un lado, se realizan castings presenciales en varias ciudades de España; por otro, se impulsa la participación a través de redes sociales con iniciativas como el #OTCover, que permite a los aspirantes mostrar su talento en TikTok e Instagram.

Ya en la Academia, se les instruye según la lógica de la industria musical: ensayos, trabajo en equipo, presión mediática y exposición constante.

Más que un concurso, OT2025 es un síntoma cultural. Se trata de una versión acentuada de la sociedad musical del espectáculo: una maquinaria afectiva en la que lo visible produce verdad y multiplica los comentarios en redes.

La vocación transmedia del regreso de OT como proyecto televisivo ya ha conquistado a los jóvenes. A partir de esta edición, se constata la voluntad manifiesta de fidelizar clientes en ese sector. Esos son los jóvenes que van “un pasito por delante”, como dice el anuncio del banco.

El talento como performance

En OT2025 la noción de talento se expande más allá de la técnica vocal o la interpretación. Lo que se busca –y se recompensa– es la capacidad de emocionar, de conectar y de narrarse. El concursante interpreta su identidad, ensaya su autenticidad y construye una marca personal en tiempo real para integrarse en una industria. Esta detentará gran parte de sus derechos de imagen, autor y explotación comercial.

La perfomance se basa en el ideal contemporáneo de la autenticidad emocional. Guille Toledano, uno de los concursantes, lo intuye, e insiste en validar su capacidad como intérprete de canciones pero no como compositor. Mostrar la vulnerabilidad y la virtud, compartir el proceso, llorar frente a cámara o abrirse ante el público se convierten en partes esenciales de la narrativa.

El espectáculo ya no consiste en la perfección, sino en la emoción visible. Cada gesto, cada palabra y cada interpretación forman parte de una coreografía colectiva que combina espontaneidad y cálculo. Aprender a sentir ante la cámara es tan importante como saber cantar.

Algoritmos, plataformas y la nueva industria musical

La principal diferencia entre OT2025 y sus predecesores reside en la infraestructura. La industria musical se ha desplazado hacia un modelo donde las plataformas, además de patrocinar el formato, actúan como amplificadores del gusto (y del negocio). En su segundo año de existencia, la “Tienda OT” se consolida para conectar con la juventud. Su merchandising quiere que le guste vestir como los concursantes, hablar como ellos y llevar totebags con sus frases.

El programa asume esta lógica de manera explícita. Las canciones se graban y se publican en streaming. Estas van acompañadas de estrategias de marketing que organizan, desde la plataforma Amazon, un perfecto entramado de cómo funciona la cultura.

Las métricas de escucha, los picos de viralidad y las menciones en redes sociales se incorporan como parte de los criterios de éxito y de juventud. A más interacción, mayor identificación con su público. Por eso, los aspirantes a “triunfitos” disfrutan en la Academia de treinta minutos de consumo de TikTok a la semana, en pantalla grande, y mientras aprenden protocolo. Necesitan incorporar su imagen al que es hoy el gran escaparate del espectáculo y saber gestionarlo.

Un grupo de gente joven posa.
Todos los concursantes de esta nueva edición de OT.
Amazon MGM Studios

En este contexto, OT2025 ilustra un nuevo tipo de industria musical participativa. Ya no basta con “gustar” al jurado o al público: hay que ser relevante dentro del flujo de datos. El artista debe aprender a dialogar con algoritmos y audiencias simultáneamente, optimizando su presencia en el ecosistema digital.

Esto pone sobre la mesa la aceleración de los tiempos de producción, la homogeneización estética y la fragilidad emocional derivada de la exposición constante. El programa es un espejo de las contradicciones de la cultura digital: celebra la creatividad, pero dentro de los márgenes del mercado y la atención.

OT2025 como laboratorio de la industria musical

Más allá del espectáculo, OT2025 puede entenderse como un espacio donde se ensayan nuevas formas de creación, representación y consumo en la era digital.

Su valor no reside solo en los artistas que lanza, sino en los discursos que genera sobre la identidad, la autenticidad, el éxito y el trabajo creativo. Deja tras de sí un repertorio de canciones, debates y símbolos que alimentan la memoria joven y colectiva.

El programa pone de relieve las nuevas condiciones del trabajo artístico: la autoexplotación emocional, la hiperconectividad, la dependencia de las plataformas. Pero también abre oportunidades inéditas para la autonomía y la autogestión. Los concursantes ya no esperan ser “descubiertos” por una discográfica; son ellos quienes aprenden a convertirse en su propia industria. Porque ¿de verdad importa el ganador?

OT2025 no solo lo ganará un concursante, sino también los patrocinadores y la industria musical. El formato condensa las tensiones centrales de la cultura contemporánea: autenticidad y artificio, emoción y cálculo, arte y mercado. Su verdadera relevancia no radica en quién gana, sino en cómo revela las transformaciones estructurales de la música popular y de la producción cultural en la era del espectáculo permanente.

The Conversation

José Ángel Baños Saldaña es miembro del equipo de investigación del proyecto de I+D+i “Mucho más que poemas. Poesía para más gente y poéticas de la canción” (M+PoeMAS), cuya referencia es PID2024-158927NB-100.

Guillermo Sánchez Ungidos es miembro del equipo de investigación del proyecto de I+D+i “Mucho más que poemas. Poesía para más gente y poéticas de la canción” (M+PoeMAS), cuya referencia es PID2024-158927NB-100.

ref. Cómo se construye la nueva industria de la música a través de ‘Operación Triunfo’ – https://theconversation.com/como-se-construye-la-nueva-industria-de-la-musica-a-traves-de-operacion-triunfo-265413

¿Qué pasa con la igualdad en el contexto digital?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Milagros Sáinz Ibáñez, Investigadora y directora del grupo de investigación de género y TIC del IN3, UOC – Universitat Oberta de Catalunya

Ilustradora: Nadia Hafid.

Durante los últimos años, las redes sociales se han convertido en una herramienta de socialización básica para los jóvenes. ¿Quién se iba a imaginar, años atrás, la relevancia y el papel que estas plataformas digitales iban a tener en la vida de las personas, si cabe más intenso entre niños y adolescentes? Los móviles y sus aplicaciones se empiezan a usar a edades cada vez más tempranas. Nueve de cada diez adolescentes españoles se conectan varias veces al día a internet o están permanentemente conectados.

Con este papel tan importante en la socialización y las relaciones personales de las nuevas generaciones, ¿afecta el uso de redes sociales a la brecha de género? Y si lo hace, ¿en qué sentido?

Por un lado, las redes sociales se han convertido en una herramienta de empoderamiento de las mujeres, sobre todo de las más jóvenes. Han servido de altavoz para aglutinar sororidad y esfuerzos para denunciar públicamente casos de abusos, discriminación, y violencia contra las mujeres en todas sus dimensiones. Movimientos como el #Mee too, #yo si te creo o #ni una más han nacido y crecido en las redes sociales.

Las redes también han servido para fomentar la colaboración entre mujeres en asuntos como la fertilidad o el síndrome de la impostora, con la creación de múltiples recursos destinados a superar situaciones de discriminación o enfrentarse a la inseguridad de las redes.

Diferencias de género en el uso e impacto de las redes sociales

Niños, niñas y adolescentes no usan las mismas redes sociales ni de la misma manera. Por ejemplo, entre los usuarios españoles de 11 o 12 años de Whatsapp, Twitch, Youtube o Instagram, se ha observado que los niños seguían más publicaciones relacionadas con los deportes o los videojuegos y las niñas los contenidos de música, moda, salud, belleza, política y personas famosas. Las niñas, además, informaban seguir a más familiares en las redes sociales que los niños.

Los estudios sugieren que los chicos adolescentes usan más Youtube y las chicas Tik Tok o Instagram. Usar más Tik Tok o Instagram, y preferir contenidos sobre moda, salud, famosos o belleza, tiene un impacto en la presión estética que sufren especialmente las chicas.

Para ellas, las redes sociales se convierten a menudo en un escaparate donde se destaca la apariencia física, se idealiza la imagen corporal y se persigue la validación social. Una mayoría de usuarios (algunos de ellos influencers a los que siguen miles de personas) intercambian imágenes casi siempre atractivas sobre diferentes ámbitos de su vida personal y profesional.

Esta excesiva importancia de la imagen corporal, y la cosificación y sexualización del cuerpo de las mujeres que implica, hacen a las chicas especialmente vulnerables a determinados problemas de salud mental. Por ejemplo, el uso de Instagram destaca en algunos estudios por su relación con la insatisfacción corporal, la promoción de la delgadez y la comparación social. Otras investigaciones relacionan el uso de Facebook con una baja autoestima y cambios en la conducta alimentaria.




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¿Por qué las chicas adolescentes se sienten peor que los chicos?


Una inteligencia artificial sexista

Más allá de las redes sociales, hay otros ámbitos donde la tecnología, si no tenemos cuidado, puede acabar acentuando determinados estereotipos y con ellos, la desigualdad. Por ejemplo, el ámbito de la inteligencia artificial. Cada vez es más frecuente el uso de las herramientas de inteligencia artificial generativa para diseñar influencers.

Si observamos con detenimiento los atributos asociados a su aspecto físico y psicológico podremos observar este tipo de influencers (utilizados en muchas ocasiones con fines de marketing y publicidad), al igual que ocurre en el caso de los influencers de carne y hueso, replican y exageran las características físicas, psicológicas y los roles de las mujeres y de los hombres que representan. Aitana López, Shudu Gram, Alex, o Kyra son ejemplos de algunos de los influencers creados con herramientas de IA.

Los datos de los que se alimentan estas herramientas para la creación de imágenes y contenidos contienen numerosos sesgos de género, y por lo tanto, en el diseño y producción de nuevas tecnologías digitales se sigue adoptando una visión tradicional de los roles y estereotipos asociados a hombres y mujeres.

Sin embargo, a pesar de la importancia que tienen las redes sociales y la inteligencia artificial como potenciales propagadores de los sesgos y estereotipos de género, apenas existen estudios sobre el tema. ¿Qué atributos se toman como referencia para definir la apariencia física, la personalidad, las actitudes o el comportamiento que estos influencers muestran al público, y por qué?

Ciberacoso y ‘grooming’, sobre todo en chicas

Un riesgo del uso de redes sociales a edades tempranas es el de ser contactado o contactar con desconocidos, algo que 1 de cada 3 adolescentes hacen. Existen numerosas evidencias que señalan que las chicas reciben más mensajes no solicitados y viven más experiencias de acoso y abuso que sus compañeros.

Por ejemplo, según un estudio del Instituto de las Mujeres sobre acoso en las redes (2022), el 80 % de las mujeres ha sufrido alguna situación de acoso en las redes sociales. La mitad de las situaciones de acoso en las redes están relacionadas con el establecimiento (o intento de establecimiento) de una relación íntima. Además, en la mayoría de las ocasiones estas experiencias de acoso eran propiciadas por personas desconocidas.




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El surgimiento de la machosfera

Es chocante que el empoderamiento de las mujeres en las redes y, por ende, en diferentes ámbitos de la vida haya propiciado a su vez el impulso de un movimiento reaccionario, misógino y antifeminista, que se conoce como la machosfera (manosfera en inglés).

La machosfera ha sido definida como el conjunto de espacios virtuales que dan cabida a una multitud de movimientos basados en el fomento de una masculinidad tóxica centrada en la propagación de discursos misóginos y antifeministas. Se caracterizan por fomentar la propagación de bulos y la desinformación sobre la igualdad de género y la situación de las mujeres. Además, reivindican la vuelta a valores masculinos tradicionales con argumentos que niegan la violencia contra las mujeres, afirmando incluso que es un invento ideológico.

Entre los chicos adolescentes, la tendencia a creer que la violencia de género es un invento ideológico o a banalizarla ha estado aumentando en los últimos años, como podemos observar comparando resultados del Barómetro Juventud y Género: en 2019, el 11,9 % estaban de acuerdo con la frase de que la violencia de género es un invento ideológico; en 2021 esta cifra subió hasta el 20 %; y en 2023, al 23 %.Muchos jóvenes (chicos mayoritariamente) encuentran cobijo y comprensión en este tipo de movimientos, muy presentes en las redes, donde se fomenta una visión distorsionada y tóxica de las relaciones entre hombres y mujeres.




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A esto se añade la falta de conocimiento sobre qué constituye un delito de odio o cómo gestionarlo: el 43 % de los jóvenes de ambos sexos no cree o no está seguro de que mandar mensajes de odio sea delito (casi el 50 % de los chicos frente al 37 % de las chicas), y 1 de cada 4 adolescentes afirmaba que no sabría dónde denunciar un caso de violencia online.

Videojuegos, un mundo hostil para las mujeres

En torno al 47 % de las personas que juegan a videojuegos son mujeres. Sin embargo, muchas de ellas reciben continuos insultos y descalificaciones por parte de algunos hombres también jugadores.

Por este motivo, algunas deciden ocultar su identidad femenina para evitar este tipo de situaciones. Además, son recurrentes las situaciones de acoso en redes sociales que sufren las pocas mujeres que producen y diseñan videojuegos.

La pornografía y la igualdad de género

En los últimos años preocupa especialmente el acceso de los jóvenes desde edades muy tempranas a la pornografía, especialmente por parte de los chicos. Esto tiene un efecto importante en cómo perciben las relaciones sexuales y afectivas, pues la mayoría de vídeos y contenidos a los que acceden ofrecen una imagen distorsionada de las mujeres, de las relaciones y del papel que juegan las mujeres en ellas.

Estudios recientes señalan la influencia que el consumo de este tipo de contenidos tiene en las relaciones de pareja durante la adolescencia, pues en muchos casos algunos adolescentes (sobre todo chicos) tienen muy interiorizado lo que han visualizado y exigen a sus parejas reproducir lo que han visto en el material pornográfico al que han tenido acceso.

Las evidencias que hemos recabado confirman la necesidad de trabajar con niños, niñas y adolescentes para fomentar entre ellos un uso crítico, responsable y ético de las herramientas digitales, especialmente de las redes sociales. Existen algunos ejemplos sobre el mal uso de estas herramientas con fines sexistas que no se deberían producir. Pero también es importante trabajar con las familias, el profesorado y especialistas en educación para formarse y promover un uso ético de las redes sociales.


La versión original de este artículo se ha publicado en la Revista Telos, de Fundación Telefónica.

The Conversation

Milagros Sáinz Ibáñez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ¿Qué pasa con la igualdad en el contexto digital? – https://theconversation.com/que-pasa-con-la-igualdad-en-el-contexto-digital-269252

El Mundial 2026 ya tiene un campeón en el mercado de bebidas: el tequila

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Juan Martín Flores Almendárez, PTC Asociado "B"; Especialista en Capital Humano e integrante del CA en Gestión, Innovación Educativa y Tecnología, Universidad de Guadalajara

Igor Normann/Shuttesrtock

En unos meses se levantará el telón para el Mundial de Fútbol 2026. A partir del 11 de junio del próximo año, México estará en el foco de la atención global. La preparación no se limita a estadios o logística turística. Incluye también la proyección cultural de un símbolo nacional: el tequila.

En la antesala de la fiebre mundialista, el tequila encuentra su vitrina más poderosa. La afluencia de aficionados internacionales representa un torrente de nuevas oportunidades comerciales que las casas tequileras y los territorios implicados están listos para capitalizar.

La cadena de valor del tequila

Detrás del brillo de cada botella y la suavidad de cada trago, late un poderoso motor económico que impulsa a miles de familias. La cadena de valor del tequila es una red de empleos vibrante y diversificada.

Desde el campesino que mima el agave durante años, el jimador que prepara artesanalmente la materia prima, el operador que transforma la piña en mosto, el maestro tequilero que vela por la calidad del añejamiento, el diseñador que viste la botella y el promotor turístico que atrae al viajero: todos son eslabones esenciales.

Originado en Jalisco y elaborado por manos locales, el tequila representa una construcción histórica y social. Encierra técnicas autóctonas, procesos industriales, prácticas agrícolas especializadas y un vínculo identitario. Podría decirse que es un referente cultural antes que una bebida.

Con la llegada masiva de visitantes internacionales, el tequila será parte esencial de la experiencia turística. Su presencia en restaurantes, bares y espacios festivos lo situará como mediador social. Acompañará celebraciones y encuentros entre aficionados internacionales y locales.

Un patrimonio con reconocimiento global

El tequila se asocia al agave, una planta suculenta o crasa, cuyos órganos están especializados en el almacenamiento de agua. Concretamente, se elabora a partir del agave tequilana weber azul, que le otorga su distinción como denominación de origen, en relación a su variedad y zona geográfica de cultivo.

Campos de cultivo de agave.
Campos de cultivo de agave.
Jesus Cervantes/Shutterstock

Tanto el paisaje agavero como las antiguas instalaciones industriales relacionadas con su producción fueron reconocidas como Patrimonio Mundial por la UNESCO en 2006, tal como explica el Consejo Regulador del Tequila. Esta distinción subraya el valor cultural de las prácticas agrícolas, los procesos de destilación y la organización comunitaria involucrada.

La figura del jimador se ha convertido en un símbolo de continuidad cultural y transmisión intergeneracional de conocimiento. El tequila opera así como un marcador identitario que articula memoria histórica, ritualidad social y representación nacional.

El mercado global impulsa su visibilidad. Internacionalmente, la Denominación de Origen Tequila (DOT) es reconocida en 55 países, incluidos los de la Unión Europea. Los segmentos premium muestran crecimiento consistente en volumen y valor. Este posicionamiento responde a estrategias internacionales de marca y presencia en eventos de alto impacto.

La industria participa como patrocinador clave en eventos de alto perfil. Demuestra así su alcance global al asegurar alianzas estratégicas con la NBA, el US Open y festivales como Coachella.

Son muchos los artistas y deportistas, como LeBron James, Serena Williams o George Clooney, que han incursionado en el mundo del tequila creando y abanderando sus propias marcas.

También logra presencia en carreras de Fórmula 1 y giras musicales internacionales. El Mundial 2026 fortalecerá aún más este alcance.

Transformación en la coctelería contemporánea

En México se conserva el consumo en “caballito”. Ello equivale a tomarlo de manera directa en un pequeño vaso tequilero, por lo general con 60 mililitros de capacidad. Esta práctica resalta el sabor y el origen. Representa respeto hacia la materia prima.

Desde la antropología del consumo, el acto de beber tequila –particularmente en su forma tradicional– se interpreta como una forma de reafirmación cultural y pertenencia.

Sin embargo, el tequila se incorpora también a la alta coctelería internacional. Bármanes como Phil Ward o Julio Bermejo, de reconocimiento global, han creado preparaciones innovadoras.

Estas propuestas lo posicionan como un ingrediente versátil en cartas especializadas de Tokio, Londres y Nueva York. La margarita y el Tequila Sunrise mantienen vigencia, pero hoy conviven con nuevas combinaciones.

Esto refleja adaptación cultural y apertura a nuevas audiencias. También evidencia la capacidad del tequila para renovar su significado.

Desafíos ambientales y de salud pública

En la parte negativa, el crecimiento acelerado del consumo internacional ha impulsado la expansión de monocultivos de agave en zonas productoras de Jalisco y Los Altos.

Esta expansión ha generado problemas ambientales significativos, tales como pérdida de biodiversidad, erosión del suelo y aumento de plagas debido a la reducción de variabilidad genética.

La uniformidad genética limita la resiliencia ecológica del cultivo. Este modelo requiere supervisión para garantizar sostenibilidad futura.

A ello se suma el desafío del consumo excesivo. La Organización Panamericana de la Salud advierte que el abuso de bebidas alcohólicas está asociado al incremento de enfermedades hepáticas, cardiovasculares y neurológicas.

Por tanto, al integrarse en espacios festivos globales, el tequila requiere estrategias de consumo responsable que acompañen a la promoción cultural y comercial.

Entre identidad y responsabilidad

El tequila es portador de historia, paisaje y cultura. Representa comunidad, memoria y celebración compartida. Pero su proyección global exige responsabilidad estructural.

En su camino hacia el dominio global, esta bebida debe navegar la tensión entre el respeto por su legado biocultural y la necesidad urgente de mitigar su huella ambiental, adoptando modelos de producción que garanticen la viabilidad ecológica de su materia prima y protejan la salud pública.

El reto consiste en equilibrar crecimiento económico, preservación biocultural y salud pública.

Brindar con un caballito, en este contexto, implica reconocer el valor simbólico del acto. Es compartir una identidad que continúa transformándose. Es afirmar una presencia cultural que dialoga con el mundo.

The Conversation

Juan Martín Flores Almendárez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. El Mundial 2026 ya tiene un campeón en el mercado de bebidas: el tequila – https://theconversation.com/el-mundial-2026-ya-tiene-un-campeon-en-el-mercado-de-bebidas-el-tequila-269159

Si ha decidido practicar ‘running’, lea antes esto

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Gina Paola Velasco Orjuela, Profesora de Fisioterapia, Universidad de La Sabana

oatawa/Shutterstock

El auge de la actividad de correr, también conocida como running, ha traído consigo una oleada de información en redes sociales y páginas de internet, pero no siempre destaca por su rigor. A continuación, contaremos lo que debe saber antes de comenzar a practicar este deporte según las evidencias encontradas por los expertos en las ciencias de la salud.

La importancia de la evaluación previa

En primer lugar, es básico someterse a una evaluación funcional que permita conocer factores de riesgo como las lesiones previas y el estado de nuestras capacidades físicas: resistencia cardiorrespiratoria, fuerza muscular, control neuromuscular y flexibilidad. Además, también hay que valorar factores extrínsecos como el equipamiento deportivo y el terreno donde vamos a correr.

Todo lo anterior resulta clave para ir aumentando progresivamente la carga –es decir, la cantidad de estrés físico a la que se somete el cuerpo al hacer un ejercicio determinado– con el fin de prevenir lesiones asociadas específicamente al running.

Pero ¿cuáles son las lesiones más frecuentes?

En primer lugar, los investigadores han intentado calibrar su impacto en las articulaciones de las piernas, principalmente la rodilla. Por ejemplo, una investigación realizada en China detectó modificaciones temporales en la flexión de la rodilla, la rotación del fémur y los desplazamientos entre el fémur y la tibia después de correr una maratón. Estos cambios se vinculan al riesgo de sufrir lesiones como las de ligamento cruzado anterior y el síndrome de la bandeleta iliotibial.

A la vista de estos resultados, parece recomendable que los corredores mantengan una alineación o simetría en la posición de los huesos y articulaciones, así como una progresión adecuada de la carga durante la actividad física.

Una investigación sobre corredores de diferente nivel –desde novatos hasta deportistas de élite– concluye que la tendinopatía del Aquiles, el síndrome de estrés tibial medial, el síndrome de dolor patelofemoral (dolor en la parte delantera de la rodilla y alrededor de la rótula o hueso de la rodilla), la fascitis plantar y los esguinces de tobillo representaron la mayor proporción de nuevas lesiones. otros estudios identifican algunos factores que aumentan el riesgo de sufrir este tipo de problemas en los miembros inferiores, especialmente en mujeres: menos de 5 años de práctica, haber experimentado lesiones en el último año y correr más de 3 veces por semana.

¿Qué pasa con el cartílago?

Por último, han sido bastante estudiadas las potenciales lesiones en el cartílago, tejido que permite el movimiento entre las articulaciones y que se desgasta a lo largo de la vida. Cabe destacar aquí el trabajo de un grupo de investigadores en 2022, que evaluó el estado del cartílago de la rodilla antes y después de correr mediante resonancia magnética. Tras hacer una amplia revisión de la literatura científica, sus conclusiones resaltan que los cambios a corto plazo en su morfología y composición generalmente no persisten.

Eso quiere decir que tanto el cartílago de la rodilla como el del tobillo y el pie en realidad se recuperan del impacto sostenido durante el running, sea en una sola carrera o en un programa de entrenamiento prolongado. En otras palabras, correr no genera lesiones en el cartílago de la rodilla en personas aparentemente sanas, aunque los investigadores señalan la importancia de investigar más para comprender su efecto en personas con osteoartritis.

Hoja de ruta para prevenir lesiones

La fisioterapia ha mostrado que, a partir de la evaluación mencionada al principio del artículo, se pueden desarrollar planes personalizados para evitar lesiones que deben tener en cuenta los siguientes puntos generales:

  • Realizar una adecuada progresión del entrenamiento.

  • Desarrollar apropiadamente la técnica de carrera.

  • Usar equipamiento según las necesidades individuales del deportista.

  • Enfocar el entrenamiento a mejorar la alineación corporal y funcionalidad durante la ejecución de la carrera

  • Diseñar una planificación apropiada de la recuperación, como explicaremos con detalle más adelante.

Concretamente, diferentes investigaciones respaldan el foot core training como una estrategia fundamental para prevenir lesiones en corredores. Se trata de entrenar de forma específica la funcionalidad de los músculos intrínsecos del pie, tejidos encargados de estabilizar los huesos que conforman los arcos del pie y que son esenciales para dar soporte a la postura, distribuir fuerzas y generar propulsión. La debilidad de dichos músculos se asocia con fascitis plantar, pie plano y diversas disfunciones en pies y rodillas, muy comunes en corredores.

También se aconseja el entrenamiento de la fascia, la red continua de tejido conectivo que envuelve y conecta todas las estructuras del cuerpo, incluyendo músculos, huesos, órganos y nervios. Estos ejercicios, que potencian la remodelación del colágeno y tienen en cuenta la anatomía fascial, incluyen ejercicios de flexibilidad, hidratación de la fascia, movilidad y refinamiento sensorial. El objetivo es mejorar la integración sensorio-motriz del deportista.

El éxito de la siguiente carrera se encuentra en el descanso posterior

Además, la ciencia recomienda, tanto a atletas profesionales como aficionados, priorizar la planificación de la recuperación. De esa manera, los sistemas corporales pueden responder adecuadamente a los procesos de fatiga desencadenados por la práctica deportiva.

En este aspecto, la National Strength and Conditioning Association estadounidense propone estrategias organizadas en forma de una pirámide en cuya base encontramos el sueño, el descanso, la nutrición y la hidratación. En la parte central se sitúan actividades de recuperación activa a través del ejercicio de fuerza, la capacidad aeróbica y la flexibilidad, así como el ya mencionado entrenamiento del sistema fascial. Igualmente se recomiendan métodos como la inmersión en agua o la presoterapia, tratamiento terapéutico que usa la presión del aire para estimular el sistema linfático y circulatorio, mejorando la circulación sanguínea y reduciendo la retención de líquidos.

En cualquier caso, para que todas estas técnicas avaladas por la evidencia científica resulten efectivas, es necesaria la orientación personalizada de un fisioterapeuta.

The Conversation

Gina Paola Velasco Orjuela no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. Si ha decidido practicar ‘running’, lea antes esto – https://theconversation.com/si-ha-decidido-practicar-running-lea-antes-esto-264429

Por qué los países europeos no tienen más remedio que aumentar la edad de jubilación: el caso de España

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Javier Díaz Giménez, Profesor de Economía, IESE Business School (Universidad de Navarra)

Grupo de ancianos italianos sentados en un banco en el centro de Scicli, Italia. Eddy Galeotti/Shutterstock

A principios de octubre de 2025, con su futuro político pendiendo de un hilo, el primer ministro francés Sébastien Lecornu, que dimitió y fue renombrado, se comprometió a suspender las impopulares reformas de las pensiones hasta 2027, cuando se celebrarán las elecciones presidenciales.

Los diputados socialistas declararon la victoria. Los empresarios franceses se quejaron. El índice bursátil S&P rebajó la calificación crediticia de Francia, citando preocupaciones presupuestarias.

Dado que Francia ha pospuesto las inevitables reformas al menos dos años y que muchos países europeos se enfrentan a sus propias crisis de pensiones, vale la pena analizar cómo diseñar reformas de pensiones que sean sostenibles, equitativas y políticamente viables.

Unos sistemas desconectados de la realidad actual

Una característica llamativa del debate sobre la reforma de las pensiones en Europa es lo bien comprendidos y ampliamente documentados que están sus problemas fundamentales. La población europea está envejeciendo. La tasa de natalidad está disminuyendo. La esperanza de vida es cada vez mayor. Cada vez son menos las personas que contribuyen a financiar los sistemas públicos, de los que cada vez más personas obtienen dinero durante períodos de tiempo más largos. Al mismo tiempo, los avances tecnológicos están reduciendo la proporción de los ingresos laborales en el producto interior bruto.

Dado que la mayoría de los sistemas de reparto de Europa se diseñaron cuando la demografía era completamente diferente, deben ajustarse para reflejar la realidad actual. Aceptamos esto en otros ámbitos, como la educación, donde rezonificamos los distritos escolares y recortamos la construcción de nuevas escuelas para reflejar el menor número de niños en nuestros barrios. Pero cualquier debate sobre el ajuste de la edad de jubilación se encuentra con miles de manifestantes furiosos que llenan las calles de París, Madrid o Bruselas.

En Francia, también es importante poner la reforma en perspectiva: se propuso aumentar la edad de jubilación en dos años, hasta los 64. Dinamarca ajusta su edad de jubilación cada cinco años en función de la esperanza de vida, y a principios de año aprobó su aumento hasta los 70 años en 2040, desde los 67 actuales.

Las reformas de las pensiones siguen fracasando porque la política se impone a la economía. Las transiciones demográficas son predecibles, sus costes son cuantificables y ya existen las herramientas políticas necesarias para abordar sus consecuencias. Pero las reformas fracasan cuando chocan con los incentivos electorales y la desconfianza de la ciudadanía.

¿Cómo superar estos problemas? En lugar de centrarnos en un solo aspecto, como la edad de jubilación, proponemos un enfoque multidimensional que aborde tanto los gastos como las cotizaciones y compense a quienes se ven inicialmente afectados por las reformas. España nos ha servido como estudio de caso, pero las lecciones son válidas para muchos países europeos, entre ellos Francia.

Ajustes automáticos y compensaciones puntuales

Parte de la solución consiste en incorporar nuevos mecanismos de ajuste automático, o normas que adapten las pensiones a las realidades económicas y demográficas cambiantes. Estos mecanismos hacen que los sistemas de pensiones sean más predecibles y creíbles, y reducen su dependencia de una serie de reformas ad hoc que plantean dificultades políticas.

También proponemos compensar a los trabajadores y jubilados que soportan la mayor parte de la reducción de las pensiones. Esto se haría mediante una transferencia única de activos líquidos del Gobierno a los hogares.

La desventaja de esta política es que los Gobiernos tendrían que financiar estos pagos, muy probablemente mediante la emisión de nueva deuda pública. Pero como hemos visto muchas veces, las reformas que se impulsan sin ningún intento de compensar a los que salen perdiendo suelen revertirse. Los votantes de más edad que tienen la vista puesta en la jubilación –y cada día son más– bloquearán cualquier intento de recortar sus prestaciones a menos que comprendan que se les compensará por sus pérdidas.




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España y la reforma de su sistema de pensiones: una tirita pequeña para una herida enorme


Hacer viable la reforma de las pensiones

Para que las reformas de las pensiones funcionen realmente, deben basarse en cinco elementos:

  1. Introducir un factor de sostenibilidad que ajuste el importe de las pensiones iniciales a la esperanza de vida de la cohorte de trabajadores que se jubilan. En la práctica, esto significa que las personas que se jubilan más jóvenes recibirán una pensión más baja, ya que es probable que reciban pagos durante más años. Esto crea un incentivo para que los trabajadores prolonguen su vida laboral.

  2. Introducir una norma de ajuste automático que actualice los derechos de pensión y las pensiones para garantizar la sostenibilidad financiera del sistema. En la actualidad, muchos sistemas actualizan las pensiones utilizando el índice de precios al consumo. Esto no es sostenible, ya que reduce la tasa de sustitución de la pensión, es decir, la relación entre el salario previo a la jubilación y los ingresos por pensión. Esto es especialmente cierto en un entorno de crecimiento bajo o incluso nulo de la productividad laboral (como es el caso de España).

  3. Calcular las pensiones utilizando las cotizaciones realizadas durante toda la vida laboral de los trabajadores que se jubilan, en lugar de los últimos 25 años o alguna otra medida reducida. No tener en cuenta los primeros años trabajados tiende a beneficiar a los que más ganan y a infradotar el sistema en su conjunto.

  4. Eliminar los límites máximos de las cotizaciones a la seguridad social, pero mantener las pensiones máximas, de modo que los que más ganan paguen más al sistema sin recibir a cambio pensiones más altas.

  5. Ofrecer una compensación única a los trabajadores y jubilados que salgan perdiendo con estas reformas. Estas compensaciones pueden financiarse con deuda pública. Este componente transitorio facilita una transición justa y evita el rechazo social que a menudo provoca el fracaso de las reformas de las pensiones.

En conjunto, estas medidas no solo mejoran la sostenibilidad financiera de los sistemas de pensiones al reducir los gastos futuros en pensiones, sino que también fomentan el ahorro privado y promueven una vida laboral más larga. Si las reformas se anuncian con suficiente antelación, el coste de la transición puede ser menor, ya que los hogares tienen más margen para ajustar su consumo, sus ahorros y sus opciones de jubilación.

Esto no significa que las reformas de las pensiones no vayan a generar controversia. Si se adoptaran estas medidas, los gobiernos tendrían que explicarlas claramente y anticiparse a la reacción negativa de la opinión pública. También tendrían que dejar claro que, sin reformas, será inevitable un aumento sustancial de los impuestos.

Sin embargo, la alternativa es peor. Según nuestros cálculos, España tendría que aumentar su impuesto sobre el valor añadido medio en 9 puntos porcentuales, del 16 % al 25 %, para recaudar ingresos suficientes para mantener el sistema actual de forma indefinida. Al retrasar las decisiones impopulares sobre las pensiones, los políticos se están preparando para subidas de impuestos aún más impopulares en el futuro.

The Conversation

Javier Díaz Giménez es titular de la Cátedra Cobas Asset Management de Ahorro y Pensiones en la Escuela de Negocios IESE.

Julián Díaz Saavedra ha recibido apoyo financiero de la Cátedra Cobas Asset Management sobre Ahorro y Pensiones de la Escuela de Negocios IESE.

ref. Por qué los países europeos no tienen más remedio que aumentar la edad de jubilación: el caso de España – https://theconversation.com/por-que-los-paises-europeos-no-tienen-mas-remedio-que-aumentar-la-edad-de-jubilacion-el-caso-de-espana-269726