Pourquoi Halloween commence-t-elle beaucoup plus tôt chaque année ?

Source: The Conversation – in French – By Jay L. Zagorsky, Associate Professor Questrom School of Business, Boston University

Halloween trouve ses racines dans une fête celtique honorant les morts. 12Studio/shutterstock

Autrefois fête modeste d’automne, Halloween s’est transformée en un phénomène commercial qui s’étend sur une période de plus en plus longue. On peut difficilement blâmer les commerçants.


Halloween est une période amusante et effrayante pour les enfants et les adultes, mais pourquoi cette période semble-t-elle commencer beaucoup plus tôt chaque année ? Il y a des décennies, quand j’étais jeune, Halloween était une fête concentrée sur quelques jours, et les gens ne commençaient à se préparer qu’à la mi-octobre. Aujourd’hui, dans mon quartier près de l’endroit où j’ai grandi dans le Massachusetts, les décorations d’Halloween commencent à apparaître au milieu de l’été.

Ce qui a changé, ce n’est pas seulement le moment où nous célébrons, mais comment : Halloween est passée d’une simple tradition folklorique à un événement commercial massif. En tant que professeur d’école de commerce qui étudie l’économie des vacances depuis des années, je suis stupéfait par la façon dont le business d’Halloween s’est développé. Et comprendre l’ampleur de cette fête commerciale peut aider à expliquer pourquoi elle commence de plus en plus tôt.

Le business d’Halloween

Les racines d’Halloween sont à chercher du côté d’une fête celtique honorant les morts, plus tard adaptée par l’Église catholique comme un moment pour se souvenir des saints. Aujourd’hui, il s’agit en grande partie d’une célébration laïque — une célébration qui donne aux gens de tous horizons une chance de se déguiser, de s’engager dans la fantaisie et d’affronter leurs peurs en toute sécurité.

Ce large attrait a alimenté une croissance explosive. Depuis 2005, la National Retail Federation a interrogé les Américains sur leurs projets pour Halloween chaque mois de septembre. À l’époque, un peu plus de la moitié des Américains ont déclaré qu’ils prévoyaient de célébrer. En 2025, près des trois quarts ont dit qu’ils le feraient — un bond énorme en 20 ans.

Et les gens prévoient de débourser plus d’argent que jamais. Selon la fédération, les dépenses totales pour Halloween devraient atteindre un record de 13 milliards de dollars cette année, soit près de quatre fois plus qu’au cours des deux dernières décennies. En tenant compte de l’inflation et de la croissance démographique, j’ai constaté que l’États-unien moyen dépensera environ 38 dollars pour Halloween cette année – contre seulement 18 dollars par personne en 2005. C’est beaucoup de maïs sucré.

Les importations de bonbons montrent une tendance similaire. Septembre a longtemps été le mois clé pour le commerce des bonbons, avec des importations d’environ un cinquième plus élevées que pendant le reste de l’année. En septembre 2005, les États-Unis ont importé environ 250 millions de dollars de ces sucreries. En septembre 2024, ce chiffre avait triplé pour atteindre environ 750 millions de dollars.

Cela fait partie d’une tendance plus large d’Halloween qui devient un évènement beaucoup plus professionnalisé. Par exemple, quand j’étais enfant, il n’était pas rare que les familles distribuent des brownies, des pommes confites et d’autres friandises faites maison aux enfants. Mais en raison de problèmes de sécurité et d’allergies alimentaires, pendant des décennies, les Américains ont été avertis de s’en tenir à des bonbons produits en masse et emballés individuellement.

Le même changement s’est produit avec les costumes. Il y a des années, beaucoup de gens fabriquaient le leur. Aujourd’hui, les costumes achetés en magasin deviennent majoritaires – même pour les animaux de compagnie.

Pourquoi Halloween continue de commencer plus tôt

Bien qu’aucune recherche définitive n’établisse pourquoi la fête d’Halloween commence plus tôt chaque année, l’augmentation des dépenses commerciales pourrait être l’un des principaux facteurs.

Les produits d’Halloween sont saisonniers, ce qui signifie que personne ne veut acheter des squelettes en plastique géants le 1er novembre. À mesure que les dépenses totales augmentent, les commerçants commandent plus de stocks et le coût de stockage de quantités toujours plus importantes d’articles invendus jusqu’à l’année prochaine devient une variable plus importante.

Une fois que le retour sur investissement d’une saison devient suffisamment important, les commerçants commencent à commander et à exposer des marchandises bien avant qu’elles ne soient réellement nécessaires. Par exemple, les manteaux d’hiver commencent à apparaître dans les magasins au début de l’automne et disparaissent généralement lorsque la neige commence à tomber. C’est la même chose avec Halloween : les commerçants sortent les marchandises tôt pour s’assurer qu’elles ne soient pas coincées avec des marchandises invendues une fois la saison terminée.

De plus, ils fixent souvent des prix stratégiques, en facturant le prix fort lorsque les articles arrivent pour la première fois sur les étagères, en attirant les acheteurs précoces, impatients, puis en baissant les prix à l’approche des vacances. Cela permet de vider les étagères et les entrepôts et de faire de la place pour la prochaine saison.

Au cours des deux dernières décennies, Halloween est devenue une fête commerciale de plus en plus importante. L’augmentation du nombre de personnes profitant des vacances et l’augmentation des dépenses ont fait d’Halloween un régal géant pour les entreprises. L’enjeu pour les commerçants est d’empêcher son commencement avant le 4 juillet…

The Conversation

Jay L. Zagorsky ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

ref. Pourquoi Halloween commence-t-elle beaucoup plus tôt chaque année ? – https://theconversation.com/pourquoi-halloween-commence-t-elle-beaucoup-plus-tot-chaque-annee-268306

Blue Jays fever sets in as Canada readies for the World Series for the first time in 32 years

Source: The Conversation – Canada – By Russell Field, Associate Professor, Sport and Physical Activity, University of Manitoba

Late on an October Monday night, George Springer smashed a three-run homer to send nearly 45,000 fans in Toronto’s Rogers Centre — and a record national television audience — into a frenzy.

Six outs later, the Blue Jays had qualified for the 2025 World Series against the defending champion Los Angeles Dodgers.

It had the feeling of a denouement. Yet, like other famed home runs in Blue Jays history, Springer’s blast was just one step in the long journey through baseball’s three playoff rounds.

Edwin Encarnacion’s extra-inning walk-off homer against the Baltimore Orioles in 2016 only won an elimination wildcard game.

A year earlier, Jose Bautista’s then-audacious bat flip followed a dramatic home run — also like Springer’s hit in the seventh inning — that moved the Blue Jays onto the same championship series round that they had not won since 1993. Until this year.

The enduring legacy of 1993

Invoking 1993 holds special resonance for Blue Jays fans. It’s the last time the team won, let alone reached, the World Series.

That year produced the most dramatic home run in team history. Joe Carter’s Game 6, ninth-inning, three-run blast to left field was only the second time a World Series had ended with a walk-off home run. It clinched the team’s second straight championship.

It is easy to tell the story of the Blue Jays through the lens of dramatic game-winning home runs. However, the context of the team’s championships —and near misses — offers a more nuanced tale.

Building a contending team

Toronto, thanks to funding from Labatt Breweries, was granted an American League expansion franchise in 1977, alongside the Seattle Mariners — the team Toronto just vanquished in the championship series this year. The Mariners remain the only current franchise never to have played in a World Series.

Following a handful of dire losing seasons, Blue Jays management earned a reputation for talent development. The first crop of stars — Dave Stieb, George Bell and Tony Fernandez — won a division championship in the team’s ninth season. They fell one game short of qualifying for the World Series, losing the only seventh game in a post-season series in franchise history prior to this year.

That team played in an open-air, refurbished football stadium. Fans chilled by the cool breezes off Lake Ontario did not enjoy the irony of cheering on their brewery-owned team in a venue where beer sales were prohibited by provincial edict.

Modernity came to Toronto in 1989 when the team moved into SkyDome, a then-state-of the-art domed stadium complete with retractable roof (and by then, beer vendors) that was funded and operated by a public-private partnership.

After playoff disappointments in 1989 and 1991, that generation of Blue Jays stars broke through in 1992 to reach the World Series for the first time. Prior to the second game at Atlanta’s Fulton County Stadium, the U.S. Marine Corps colour guard walked onto the field with the Canadian flag flying upside down.

The controversy was integrated into circulating narratives that Americans did not respect Canadian teams. It is a still-perpetuated trope: the Toronto Star has spent this playoff run reporting on “what the U.S. media said” about Blue Jays’ victories, as though that matters.

The Blue Jays 2025 success — realizing the promise of a new generation of star prospects headlined by Vladimir Guererro Jr. and Bo Bichette — has rekindled memories of these past glories: the first winning teams of the 1980s, the back-to-back champions in 1992-93 and the bravado of the Bautista-Encarnacion-Josh Donaldson teams from a decade ago.

Lost in this pantheon of star players and dramatic moments, however, is the two decades of mediocrity that followed the heights of the Carter home run.

Changes in corporate ownership

The Blue Jays core aged or moved on and Labatt’s was purchased by the Belgian conglomerate, Interbrew SA.

A more dispassionate, bottom-line ownership led to teams that failed to reap the talents of Hall of Famers like Roy Halladay and major stars like Carlos Delgado and Shawn Green.

Rogers Communications purchased 80 per cent of the Blue Jays in 2000, with Interbrew retaining 20 per cent. The on-field performance changed little, but the business model evolved significantly.

Rogers acquired the remaining 20 per cent of the team in July 2004. Before the year was out, it had gained control of SkyDome for $25 million, a fraction of the $600 million that the stadium has cost to build only 15 years earlier. Now fully privately owned, it was renamed the Rogers Centre.

Today, the Blue Jays reflect the vertical integration of modern commercial sports. The team is the primary tenant in a stadium operated by their owners. Their games are broadcast on television channels, radio stations and streaming services owned and operated by Rogers Communications. These channels market other Rogers-owned content during Blue Jays games.

Meanwhile, fans consume this content on cable subscriptions and internet services that are Rogers’ core businesses. The newest extension of this revenue-generation model is the increasing prominence of sports betting, which is integrated fully into broadcasts by on-screen commentators providing odds as though delivering sports “news,” not paid advertising

Canada’s team

The production and circulation of dominant narratives is a consequence of such a structure, what sociologist David Whitson termed “circuits of promotion.”

One of the most powerful is that the support for the Blue Jays is nationwide. They are Canada’s team. There is an element of truth to this. The Blue Jays’ fan base is considerable, particularly when they are winning.

But this is also a marketing construct — one that benefits from the Blue Jays being the only remaining Canadian-based team in a U.S.-operated professional sports league. This would be a much harder narrative to sell if the Montreal Expos were not now the Washington Nationals, and it is not entirely novel.




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Toronto Blue Jays: Amid Canada-U.S. tensions, ‘Canada’s team’ is excelling at America’s pastime


Basketball’s Toronto Raptors, themselves the beneficiaries of the relocation of the Vancouver Grizzlies, capitalized on both the team’s appeal as well as its monopoly on Canadian markets with its wildly popular 2019 marketing campaign, “We The North.”

Come Friday night, when Trey Yesavage throws the first pitch of the 2025 World Series, the absence of other Canadian-based teams and the centralization of media outlets in Toronto will ensure there will be a ready (and passionate) audience across the country all ready to chant: “Let’s go, Blue Jays!”

The Conversation

Russell Field does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

ref. Blue Jays fever sets in as Canada readies for the World Series for the first time in 32 years – https://theconversation.com/blue-jays-fever-sets-in-as-canada-readies-for-the-world-series-for-the-first-time-in-32-years-267943

2 iconic coral species are now functionally extinct off Florida, study finds – we witnessed the reef’s bleaching and devastation

Source: The Conversation – USA (2) – By Carly D. Kenkel, Associate Professor of Biological Sciences, University of Southern California

Healthy staghorn coral were crucial builders of Florida’s coral reef. Today, few survive there. Maya Gomez

In early June 2023, the coral reefs in the lower Florida Keys and the Dry Tortugas were stunning. We were in diving gear, checking up on hundreds of corals we had transplanted as part of our experiments. The corals’ classic orange-brown colors showed they were thriving.

Just three weeks later, we got a call – a marine heat wave was building, and water temperatures on the reef were dangerously high. Our transplanted corals were bleaching under the heat stress, turning bone white. Some were already dead.

Two photos show staghorn coral before after bleaching of a few weeks. The live coral is a mustard color. The bleached corals are a ghostly bone white.
Staghorn corals in a lower Florida Keys transplant experiment that were healthy in June 2023 had bleached white in July.
Erich Bartels, Joe Kuehl/Mote Marine Laboratory

That was the start of a global mass bleaching event. As ocean temperatures rose, rescuers scrambled to relocate surviving corals to land-based tanks, but the heat wave, extending over 2023 and 2024, was lethal.

In a study published Oct. 23, 2025, in the journal Science, we and colleagues from NOAA, the Shedd Aquarium and other institutions found that two of Florida’s most important and iconic reef-building coral species had become functionally extinct across Florida’s coral reef, meaning too few of them remain to serve their previous ecological role.

No chance to recover

In summer 2023, the average sea-surface temperature across Florida’s reef was above 87 degrees Fahrenheit (31 degrees Celsius) for weeks. We found that the accumulated heat stress on the corals was 2.2 to 4 times higher than it had ever been since modern satellite sea-surface temperature recordings began in the 1980s, a time when those two species – branching staghorn and elkhorn corals – were the dominant reef-builders in the region.

A map showing Florida Keys sea surface temperature more than 7 degrees Fahrenheit (4 degree Celsius) warmer than average
A sea-surface temperature map from mid-July 2023 shows the extraordinary heat around the Florida Keys.
NOAA Coral Reef Watch

The temperatures were so high in the middle and lower Florida Keys that some corals died within days from acute heat shock.

Everywhere on the reef, corals were bleaching. That occurs when temperatures rise high enough that the coral expels its symbiotic algae, turning stark white. The corals rely on these algae for food, a solar-powered energy supply that allows them to build their massive calcium carbonate skeletons, which we know as coral reefs.

How coral bleaching occurs. Great Barrier Reef Marine Park Authority

These reefs are valuable. They help protect coastal areas during storms, provide safety for young fish and provide habitat for thousands of species. They generate millions of dollars in tourism revenue in places like the Florida Keys. However, the symbiotic relationship between the coral animal and the algae that supports these incredible ecosystems can be disrupted when temperatures rise about 2 to 3 degrees Fahrenheit (1 to 2 degrees Celsius) above the normal summer maximum.

By the end of summer 2023, only three of the 200 corals we had transplanted in the Lower Keys to study how corals grow survived.

In the Dry Tortugas, corals’ bone-white skeletons were already being grown over by seaweed. That’s a warning sign of a potential phase shift, where reefs change from coral-dominated to macroalgae-dominated systems.

Time lapse of a coral branch bleaching under heat stress over a month. Each tiny polyp is one appendage of the coral animal. The structure turns white as the corals lose their symbiotic algae. Reefscapers Maldives

Our colleagues observed similar patterns across the Florida Keys: Acroporid corals – staghorn and elkhorn – suffered staggering levels of bleaching and death.

Of the more than 50,000 acroporid corals surveyed across nearly 400 individual reefs before and after the heat wave, 97.8% to 100% ultimately died. Those farther north and offshore in cooler water fared somewhat better.

But this pattern of bleaching extended to the rest of the Caribbean and the world, leading NOAA to declare 2023-2024 the fourth global bleaching event. This type of mass bleaching, in which stress and mortality occur almost simultaneously across locations around the world, points to a common environmental driver.

Ghost-white coral branches among darker ones with fish swimming above.
A bleached and dead staghorn coral thicket in the Dry Tortugas, already being overgrown by seaweed in September 2023. The corals had been healthy a few months earlier.
Maya Gomez

In the summer of 2023, that environmental driver was clearly soaring water temperatures caused by climate change.

Becoming functionally extinct

Even before the 2023 marine heat wave, staghorn and elkhorn numbers had been dwindling, with punctuated declines accelerated by a diverse array of stressors – hurricane damage, loss of supporting herbivore species, disease and repeated bleaching.

The 2023-2024 event was effectively the final nail in the coffin: The data from our new study shows that these species are now functionally extinct on Florida’s coral reef.

Caribbean acroporids have not entirely disappeared in Florida, but those left are not enough to fulfill their ecological role. When populations become too small, they lose their capacity to rebound – in conservation biology this is known as the “extinction vortex.” With so few individuals, it becomes harder to find a mate, and even when one is found, it’s more likely to be a relative, which has negative genetic consequences.

Golden colored corals shaped like an elk's antlers
Live elkhorn coral, Acropora palmata, off Florida before the marine heat wave.
NOAA Fisheries
A side view of bleached-white elkhorn coral
A bleached colony of elkhorn coral in Dry Tortugas National Park off Florida on Sept. 11, 2023.
Shedd Aquarium/Ross Cunning

For an ecosystem-builder like coral, many individuals are required to build an effective reef. Even if the remaining corals were the healthiest and most thermally tolerant of the bunch – they did survive, after all – there are simply not enough of them left to recover on their own.

Can the corals be saved?

Florida’s acroporids have joined the ranks of the California condor – they cannot recover without help. But unlike the condor, there are still pockets of healthy corals scattered throughout their broader range that could be used to help restore areas with localized extinctions.

The surviving corals in Florida could be bred with other Caribbean populations to boost their numbers and increase genetic diversity, an approach known as assisted gene flow.

A diver with a camera and a box around a small coral branch.
Maya Gomez, one of the authors of this article and the study, takes photos of transplanted corals off Florida.
Jenna Dilworth

Advancements in microfragmentation, a way to speed up coral propagation by cutting them into smaller pieces, and cryopreservation, which involves deep-freezing coral sperm to preserve their genetic diversity, have made it possible to mass produce, archive and exchange genetic diversity at a scale that would not have been possible just 10 years ago.

Restoration isn’t easy, though. From a policy perspective, coordinating international exchange of endangered species is complex. There is still disagreement about the capacity to scale up reef restoration to recover entire ecosystems. And the question remains: Even if we could succeed in restoring these reefs, would we be planting corals just in time for the next heat wave to knock them down again?

This is a real risk, because ocean temperatures are rising. There is broad consensus that the world must curb the carbon emissions contributing to increased ocean temperatures for restoration to succeed.

Climate change poses an existential threat to coral reefs, but these advancements, in concert with effective and timely action to curb greenhouse gas emissions, could give them a fighting chance.

The Conversation

Carly D. Kenkel has received funding from NSF, NOAA, The Paul G. Allen Frontiers Group, the Mary Gard Jameson Foundation and the Alfred P. Sloan Foundation. She serves on the Genetics Working Group of the Coral Restoration Consortium, the US Acropora Recovery Implementation Team and the Intervention Risk Review Group for Australia’s Great Barrier Reef Restoration and Adaptation Program.

Maya Gomez is affiliated with the Perry Institute for Marine Science.

Jenna Dilworth does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organization that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

ref. 2 iconic coral species are now functionally extinct off Florida, study finds – we witnessed the reef’s bleaching and devastation – https://theconversation.com/2-iconic-coral-species-are-now-functionally-extinct-off-florida-study-finds-we-witnessed-the-reefs-bleaching-and-devastation-267958

La protección de datos, problema y oportunidad para las empresas tecnológicas

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Yelena Smirnova, Profesora de emprendimiento, estrategia y dirección de empresas | Investigadora | Profesora acreditada por AQU Catalunya y ANECA, Universitat de Barcelona

3Dss/Shutterstock

Para los usuarios europeos, el Reglamento General de Protección de Datos (RGPD), que entró en vigor en la UE en 2018, ha supuesto un mayor control sobre cómo se usan sus datos. Su aplicación refuerza los derechos de los ciudadanos, obliga a las empresas a ser más responsables y establece sanciones significativas en caso de incumplimiento.




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Sin embargo, también puede ser un obstáculo para la innovación y el crecimiento económico de muchas empresas emergentes (startups y scaleups, el paso siguiente en el crecimiento empresarial de una startup) de la región.

Además, los problemas no se limitan a un lugar o sector específico. Tanto en Alemania, Portugal o Cataluña, como en distintos sectores – tecnologías de la información, comercio electrónico, salud u ocio–, las nuevas empresas afrontan retos similares.

¿Por qué un problema?

En una encuesta de 2024 a fundadores y directivos de startups y scaleups europeas, el 60 % señaló que las normas de la UE sobre privacidad de datos tienen un impacto negativo en la creación y el crecimiento de empresas tecnológicas en Europa. En el mismo estudio, el 53 % también mencionó el impacto del nuevo Reglamento de Inteligencia Artificial (AI Act).

Adaptado y traducido por los autores.
State of European Tech Survey

Las grandes empresas cuentan con equipos legales, responsables de cumplimiento y expertos en sistemas informáticos para gestionar el RGPD. En cambio, las startups suelen tener pocos recursos, equipos pequeños y una mentalidad de moverse rápido. Esto las hace más vulnerables a cuatro grandes retos comunes:

  • Altos costes: cumplir con el reglamento implica auditorías legales, mejoras técnicas y, a menudo, contratar consultores externos. Para empresas pequeñas, estos gastos son difíciles de asumir.

  • Complejidad técnica: tecnologías emergentes, como blockchain o el internet de las cosas, complican la gestión de datos y derechos como el “derecho al olvido”.

  • Ambigüedad legal: el lenguaje del RGPD no es lo suficientemente claro y permite múltiples interpretaciones. Esto genera confusión y aumenta la incertidumbre.

  • Falta de formación: muchos empleados carecen de preparación para tratar datos de forma responsable, lo que aumenta los riesgos incluso con buenas herramientas.

Estas dificultades aparecen en sectores diversos: desde las tecnologías de la información y la comunicación (TIC) hasta los servicios de ocio o las fintech. Pero la diferencia está en los recursos y conocimientos que cada empresa tiene para afrontarlos.




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Un tema que afecta a todos

¿Por qué debería importar al usuario medio de internet que las startups tengan problemas con el Reglamento General de Protección de Datos? La respuesta es sencilla: si estas empresas no cumplen la normativa, nuestra información personal puede estar en riesgo.

Cuando una empresa recorta gastos en privacidad, datos sensibles como correos electrónicos, historiales médicos o hábitos de navegación pueden quedar expuestos. Por otra parte, si cumplir la normativa resulta demasiado caro o complicado, muchas startups frenan su crecimiento o incluso cierran. Eso se traduce en menos innovación, menos empleo y economías locales más débiles.

Un análisis de 16 estudios científicos identificó cuatro grandes tipos de dificultades: técnicas, legales, organizativas y regulatorias. Esto muestra que el impacto del RGPD no es solo financiero: también influye en la cultura empresarial, en la forma en que las empresas trabajan con sus proveedores y en su relación con las autoridades públicas.

En otras palabras, cumplir con el RGPD no es simplemente marcar una casilla legal. Es la base para construir confianza digital. Y sin confianza digital no puede haber innovación sostenible ni beneficios reales para la sociedad.

¿Qué se puede hacer?

El gran reto es encontrar un equilibrio entre proteger bien los datos personales y permitir que la innovación avance con rapidez. Para lograrlo, las startups necesitan orientaciones claras, apoyo adaptado a su sector y programas de formación asequibles para sus equipos.

Las instituciones públicas pueden ayudar reduciendo la carga que supone el RGPD, pero sin poner en riesgo los derechos de los ciudadanos. Estas son algunas propuestas:

  1. Simplificar las guías jurídicas: creando documentos fáciles de entender, con pasos prácticos para cada sector, en lugar de textos legales complicados.

  2. Apoyar la formación del personal: financiando programas accesibles para que los empleados de pymes y startups adquieran conocimientos básicos sobre privacidad de datos, con un enfoque específico para su sector.

  3. Ofrecer soluciones a medida: reconocer que una startup de tecnología no tiene los mismos retos que una de ocio o servicios, y adaptar el apoyo según sus necesidades.

Con este respaldo, las startups podrían dejar de ver el RGPD como un obstáculo y empezar a considerarlo una oportunidad para ganarse la confianza de los usuarios, diferenciarse de la competencia y construir negocios más sostenibles.

Datos seguros, confianza digital

Aunque el RGPD pueda sonar técnico, sus efectos nos conciernen a todos. Cada día compartimos datos personales al descargar una aplicación, registrarnos en una web o realizar una compra en línea. La forma en que las startups gestionan esa información no solo determina su éxito, sino también la seguridad y confianza de los usuarios digitales.

El futuro de la economía digital depende de encontrar el punto de equilibrio. La protección de datos personales debe ir de la mano con el apoyo a la innovación emprendedora. Al final, el RGPD europeo no es simplemente un conjunto de normas: es una herramienta para fortalecer la confianza sobre la que se construye nuestra vida digital.

The Conversation

Las personas firmantes no son asalariadas, ni consultoras, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado anteriormente.

ref. La protección de datos, problema y oportunidad para las empresas tecnológicas – https://theconversation.com/la-proteccion-de-datos-problema-y-oportunidad-para-las-empresas-tecnologicas-263942

La pérdida invisible de agua: uno de cada diez litros se evapora en los embalses españoles

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Jorge Lorenzo Lacruz, Profesor Titular de Análisis Geográfico Regional, Universidad de La Rioja

Cuber, embalse en las laderas del Puig Major, parque natural de la Sierra de Tramuntana, Mallorca tolobalaguer.com/Shutterstock

España figura entre los países con mayor capacidad de regulación de agua per cápita en embalses del planeta. Su red de presas puede retener un volumen equivalente a la mitad del caudal anual de todos los ríos peninsulares.

Esta infraestructura ha sido fundamental para el desarrollo agrícola, energético e industrial durante el último siglo. El modelo está orientado, sobre todo, al abastecimiento del regadío, que actualmente consume alrededor del 80 % del agua disponible. En seis décadas, la superficie irrigada se ha duplicado, pasando de 1,8 millones de hectáreas en 1960 a 3,7 millones en 2018.

La paradoja del agua almacenada

Esa enorme capacidad de almacenamiento esconde una paradoja hidrológica: almacenar agua implica su pérdida. Según un estudio que nuestro equipo de investigación acaba de publicar, cada año se evapora cerca del 10 % del volumen embalsado, unos 2 000 hectómetros cúbicos, equivalentes a 5 embalses de Yesa o 47 de Pajares llenos al 100 %.

Desde 1961, la pérdida acumulada supera los 114 000 hm³, un volumen similar a las aportaciones de caudal de toda la cuenca del Ebro durante una década. Pese a su magnitud, esta pérdida sigue sin contabilizarse en los ciclos de planificación hidrológica.




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Cuanto más se llena el embalse, más agua se pierde

El análisis de 362 embalses, que representan el 94 % de la capacidad total, muestra un aumento sostenido de las pérdidas de 27,7 hm³ al año entre 1961 y 2018. En las dos últimas décadas, las pérdidas anuales superaron los 2 600 hm³, convirtiendo la evaporación en un componente estructural —y hasta ahora ignorado— del balance hídrico nacional.

El incremento de la evaporación no se debe tanto al cambio climático como al efecto combinado de la expansión de la red de embalses y la cantidad de agua almacenada. La influencia del crecimiento en número y tamaño de presas ha sido 22 veces mayor que la del clima, y la del volumen embalsado, 7 veces superior.

Cada hectárea de lámina de agua actúa como intercambiador directo con la atmósfera: debido a su topografía, cuanto más se llena un embalse, mayor es la superficie expuesta y mayores son las pérdidas. A ello se suma la mayor capacidad de retención de vapor de agua de la atmósfera a medida que ésta se calienta, lo cual incrementa las tasas de evaporación.

En las cuencas del Júcar y Segura, las más áridas, la fracción evaporada entre 1961 y 2018 superó el 11 % del agua almacenada, frente al 8,3 % de la media nacional.




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Un coste invisible y proyecciones preocupantes

La evaporación media anual —unos 2 000 hm³— equivale al 46 % del consumo urbano español. Y sus pérdidas económicas están estimadas en 800 millones de euros al año. En términos hidrológicos, supone una reducción efectiva de los recursos disponibles, pero esta pérdida no aparece reflejada en la planificación hidrológica 2022–2027, que aún no contempla la evaporación como variable de ajuste.

Las simulaciones climáticas para el escenario de altas emisiones (SSP5-8.5) prevén un aumento del 35 % de las pérdidas por evaporación en embalses a finales de siglo, alcanzando cerca de 3 000 hm³ anuales. En ese contexto, la fracción evaporada podría llegar al 20 % del agua almacenada, más del doble del promedio histórico (1961-2018). Y supondría perder hasta 2 de cada 10 litros almacenados.

Las cuencas del Guadiana, Tajo, Ebro y Duero se perfilan como las más vulnerables, por su gran capacidad de retención y el incremento de las temperaturas, con pérdidas proyectadas de 600 a 700 hm³ por año.




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¿Qué hacer cuando el remedio se convierte en problema?

El modelo tradicional, basado en aumentar la capacidad de almacenamiento para hacer frente a las sequías, se revela ineficiente en un clima más cálido y seco, donde la demanda evaporativa de la atmósfera crece sin cesar. En estas condiciones, los embalses pierden parte de su función de reserva estratégica: una fracción del agua simplemente se desvanece.

Ante este escenario, las soluciones pasan por incorporar la evaporación en el balance oficial de recursos y redefinir la gestión operativa de los embalses. Mantener niveles intermedios de llenado, reducir la permanencia de grandes volúmenes durante los meses de máxima evaporación y aplicar tecnologías de supresión —como cubiertas flotantes, láminas monomoleculares o estructuras de sombreado parcial — son medidas técnicas viables, especialmente en embalses pequeños.

También se plantea introducir “créditos de evaporación” en los sistemas de asignación de agua, de forma que las pérdidas atmosféricas se contabilicen en el precio del agua y se incentive así su reducción.




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Una fuga estructural del sistema

La evaporación en los embalses se ha convertido en una de las principales causas de pérdida de agua en España, comprometiendo la seguridad hídrica, el abastecimiento agrícola y la producción hidroeléctrica.

Desde una perspectiva hidrológica, el mensaje es inequívoco: el agua almacenada no siempre permanece disponible. Una parte significativa se evapora y retorna a la atmósfera, cerrando el ciclo de forma poco eficiente para los usos humanos.

En un país cada vez más cálido y con menor escorrentía, gestionar el agua ya no puede limitarse a retenerla. Es necesario medir, contabilizar y reducir las pérdidas que genera el propio almacenamiento.

Incorporar la evaporación a la planificación hidrológica no es un detalle técnico, sino una condición estratégica para mantener la coherencia y sostenibilidad del sistema hidrológico español en un contexto climático de calentamiento acelerado.

The Conversation

Celso García recibe fondos de Ministerio de Ciencia, Innovación y Universidades

Sergio Vicente Serrano recibe fondos de Ministerio de Ciencia.

Enrique Morán Tejeda y Jorge Lorenzo Lacruz no reciben salarios, ni ejercen labores de consultoría, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del puesto académico citado.

ref. La pérdida invisible de agua: uno de cada diez litros se evapora en los embalses españoles – https://theconversation.com/la-perdida-invisible-de-agua-uno-de-cada-diez-litros-se-evapora-en-los-embalses-espanoles-267720

Corrientes marinas: ¿se está acelerando el pulso de los océanos?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Ananda Pascual Ascaso, Doctora en Oceanografía Física e Investigadora Científica, Instituto Mediterráneo de Estudios Avanzados (IMEDEA – CSIC – UIB)

Visualización de las corrientes oceánicas en el Atlántico confeccionada por la NASA.

“Nuestras vidas son los ríos que van a dar en la mar”

Jorge Manrique

Desde hace siglos, el mar ha sido fuente de misterio y poesía. Pero también de desafíos que ya no podemos ignorar. Hoy no solo hablamos del océano desde la mirada del navegante o del poeta, sino también desde la del científico que trata de descifrar cómo esos ríos invisibles –las corrientes marinas– están cambiando. Porque sí, hay ríos en el mar.

El océano está en continuo movimiento. Sus corrientes transportan calor, oxígeno, carbono y nutrientes, desempeñando un papel esencial en la regulación del clima y en la dispersión de contaminantes, microplásticos y larvas de peces, además de influir en procesos meteorológicos y climáticos a escala regional y global.

Algunas de estas corrientes se están volviendo más rápidas, más intensas, como si el pulso del océano se acelerara. ¿Está aumentando su energía? ¿Qué lo causa? Todavía no tenemos todas las respuestas, pero lo estamos vigilando de cerca.

El ritmo del mar se acelera

Comprender la dinámica de estas corrientes es clave para mejorar la gestión del océano y anticipar los efectos del cambio climático. En un análisis de tres décadas de datos satelitales hemos mostrado que la energía de los remolinos –responsables de cerca del 90 % del movimiento del océano– está creciendo de forma global, con un pulso especialmente fuerte en regiones como la corriente del Golfo o de Kuroshio. Señales que invitan a revisar cómo los modelos climáticos representan la circulación oceánica.




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Durante los últimos treinta años, la altimetría de alta precisión, la ciencia de que se ocupa de medir las alturas de los diferentes puntos de la superficie del planeta, ha transformado nuestra comprensión de la circulación oceánica. Misiones como TOPEX/POSEIDON, ERS-1 y ERS-2, Jason-1/2/3, ENVISAT, Geosat Follow-On, CryoSat, SARAL/AltiKa y Sentinel-3A/B han permitido medir con gran exactitud la topografía superficial del mar. Y, a partir de ella, inferir la dinámica de las corrientes oceánicas.

Así, con un solo satélite se pudo detectar el aumento del nivel medio del mar asociado al cambio climático y observar fenómenos de gran escala como El Niño. La combinación de varios altímetros permitió cartografiar estructuras más pequeñas, como remolinos y meandros, y analizar la variabilidad de mesoescala (dimensión intermedia en el estudio de fenómenos) donde se concentra la mayor parte de la energía del océano.




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Lo que las nuevas tecnologías nos dejan ver

En nuestro grupo de investigación hemos trabajado durante años para reunir datos, diseñar métodos y analizar ese latido del océano. Ciencia de fondo, que necesita tiempo y equipos. Y ahora, con la nueva misión altimétrica SWOT, podemos ver más que nunca.

La colaboración internacional en campañas de observación coordinada –que combinan satélites, boyas, gliders (submarinos autónomos) y mediciones in situ– está permitiendo obtener un retrato más completo de estas corrientes.

En la zona en torno a las Islas Baleares se han desarrollado experimentos específicos para calibración y validación de la misión, convirtiéndose en una de las áreas oficiales de referencia para este propósito.

Una de esas campañas la lideramos desde el IMEDEA(CSIC-UIB) y se ha demostrado que SWOT es capaz de detectar remolinos de apenas una decena de kilómetros con una precisión que antes era imposible. Son pequeñas estructuras que concentran energía y nutrientes y que pueden alterar el transporte de calor a escalas regionales.

Pero este logro tecnológico, como pasa con cada avance científico, es fruto de una historia colectiva. Detrás de SWOT hay una comunidad internacional –la comunidad altimétrica– que, con enorme esfuerzo y cooperación, ha conseguido medir el nivel del mar con precisión de centímetros desde satélites a más de 800 kilómetros de altura.




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Un océano que se calienta

Observar el mar no es un lujo: es una necesidad. Nos ayuda también a entender si aumentan las olas de calor marinas, cómo cambian los ecosistemas y cómo podemos anticipar los impactos del cambio climático.

Precisamente en este mar Balear, la temperatura superficial ha subido en los últimos cuarenta años a un ritmo cercano a cuatro centésimas de grado por año. Los episodios de calor extremo de 2003 o 2022 siguen grabados en la memoria de sus aguas, recordándonos que el calentamiento es ya parte de nuestro presente.

Pero observar no basta: hace falta interpretar. Y ahí entran los equipos científicos, que cada día dan sentido a esos datos. La ciencia se construye en equipo, con ética, dedicación y pasión. Las nuevas generaciones nos ayudan a adaptarnos, a mirar desde otros ángulos. Nos recuerdan que aún hay espacio para el asombro.

Cuando un terremoto sacude las costas rusas y provoca un tsunami que viaja miles de kilómetros, no es solo una noticia lejana: es una advertencia. El océano no entiende de fronteras. Nos afecta a todos y todas.

Por eso, observar, medir y comprender el océano es un acto de cuidado hacia nosotros mismos y hacia el planeta.

The Conversation

Ananda Pascual Ascaso recibe fondos de los proyectos FaSt-SWOT (PID2021-122417NB-I00), financiado por el Ministerio de Ciencia, Innovación y Universidades de España, la Agencia Estatal de Investigación y el Fondo Europeo de Desarrollo Regional (MCIN/AEI/10.13039/501100011033/FUE); del “Sea Level Thematic Assembly Center” (SL-TAC), financiado por el Servicio Marino de Copernicus; y del proyecto europeo “Ocean observations and indicators for climate and assessments” (ObsSea4Clim), financiado por el Programa de Horizonte Europa de la Unión Europea, bajo el acuerdo de subvención nº 101136548. Este trabajo se desarrolla en el marco de las actividades del Centro de Excelencia María de Maeztu otorgado al IMEDEA (CSIC-UIB) (CEX2021-001198).

ref. Corrientes marinas: ¿se está acelerando el pulso de los océanos? – https://theconversation.com/corrientes-marinas-se-esta-acelerando-el-pulso-de-los-oceanos-265929

The federal government tables bail reform bill: 5 ways to strengthen Canada’s bail system

Source: The Conversation – Canada – By Carolyn Yule, Associate Professor of Sociology, University of Guelph

The Liberal government has introduced bail reform legislation to expand “reverse-onus” provisions in the Criminal Code, stipulating that someone accused of a crime, rather than the Crown, must demonstrate why they should be released before trial.

Bill C-14 also proposes tougher sentencing laws for serious and violent crimes.

The goal, according to Prime Minister Mark Carney, is to “keep violent and repeat offenders out of our communities.”

But will these changes effectively address concerns from some politicians, police and the public that bail is too easily granted and contributes to rising crime? Probably not. They are symbolic responses unlikely to satisfy critics or address the root causes of crime.

Bail decisions are challenging

Bail laws are designed to strike a balance between protecting public safety and upholding the rights of people who are supposed to be presumed innocent until proven guilty.

Under the Criminal Code, there is a presumption that an accused person should be released with as few conditions as necessary. But bail can be denied if the person is unlikely to attend trial, poses a threat to public safety or if their release would undermine confidence in the legal system.

The law provides some limited guidance, requiring courts to consider factors such as an accused’s past convictions for violence and the circumstances of Indigenous or otherwise vulnerable or marginalized people. Appellate court decisions provide further direction.

Bail decisions are inherently discretionary. Judges and justices of the peace must already weigh factors like risk, criminal history and the nature of the offence to determine if an accused can be safely released. Given the nature of bail decisions, more reverse-onus provisions are unlikely to substantively change bail outcomes.

A dearth of reliable information

Bail reform should be driven by evidence to ensure policy changes are effective and accountable. Yet the biggest barrier to evaluating the bail system is a lack of reliable information. We know little about:

1. How many people are released;

2. Under what conditions they are released;

3. How often accused who are released on bail reoffend.

The few studies available suggest bail courts are handling more cases and are doing so more slowly, but relatively few people are denied bail.

Little data exists that explain what factors shape bail outcomes. Information that is available suggests those charged with a prior criminal history, and a history of failing to appear in court or comply with release conditions, are more likely to be denied bail.

A review of bail decisions for 2022-23 by the BC Prosecution Service in British Columbia revealed that detention rates were slightly higher than average when there was a violent offence involved (between 10 to 13 per cent) and notably higher where there was a violent offence and breach of conditions (between 17 and 24 per cent).

According to a report from the Toronto Police Service, seven out of the of 44 gun-related homicides in 2022 (16 per cent) were allegedly committed by people on bail. The Alberta government reported that 27.9 per cent of adults under bail supervision between 2021 and 2022 were admitted to remand custody at least once due to violating bail conditions and/or incurring new charges; however, no other contextual data is provided.

A 2013 study prepared for Canada’s justice department found that 51 of 291 people from two locations violated the terms of their bail release — and the vast majority were for breaching conditions or failing to attend court rather than new offences.

Balancing enforcement with support

While the scant data available do not support the belief that the current system releases all offenders who then go on to commit serious crime, it’s also clear that some accused released on bail subsequently do in fact reoffend — a fact acknowledged by bail supervisors.

But Canada cannot arrest its way to safer communities. A recent report, Finding Common Ground, found that police, lawyers and service providers are aligned on the need for both better supervision of high-risk individuals and greater investment in social supports as top priorities for improving bail.

A recent poll also suggests many Canadians are open to balanced, long-term solutions that combine accountability with social investment, recognizing that real safety comes not from quick fixes but from a more responsive and supportive system.

The Liberal government has also acknowledged the need to invest in community-based supports as part of broader bail reform efforts.




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Race is closely tied to who gets bail — that’s why we must tread carefully on bail reform


5 ways to strengthen the bail system

We offer concrete solutions that will enhance fairness, public safety and democratic accountability:

1. A more detailed set of guidelines in the Criminal Code — passed by elected parliamentarians — to make bail determinations. These changes may largely codify existing considerations but could be used to adjust the bail calculus, including de-emphasizing more minor breaches and emphasizing the need to address repeat offending.

2. More social service provisions are needed, particularly in terms of housing. Allowing people to remain in the community and possibly maintain familial and employment connections is more cost-effective and better for public safety than jail time.

3. Better tracking and monitoring of people on bail — including electronic monitoring and improved information processing and communication — can help ensure compliance with conditions and reduce the risk of reoffending.

4. Better data collection on the bail process and outcomes can inform policy reforms and support more effective judicial decisions.

5. Improving bail court efficiency and decision-making through increased resources, information sharing and a shift in courthouse culture can help reduce delays and support more timely and effective hearings.

To build safer communities, the federal government should follow through on its commitment to invest in support services while also helping provinces better monitor and enforce bail conditions. Doing so will ease pressure on the legal system while improving outcomes for people and communities.

The Conversation

Carolyn Yule receives funding from the Social Sciences and Humanities Research Council (SSHRC).

Laura MacDiarmid receives funding from Social Sciences and Humanities Research Council (SSHRC).

Troy Riddell does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

ref. The federal government tables bail reform bill: 5 ways to strengthen Canada’s bail system – https://theconversation.com/the-federal-government-tables-bail-reform-bill-5-ways-to-strengthen-canadas-bail-system-267832

‘Los domingos’: ¿por qué el cine de Alauda Ruiz de Azúa atrae tanto consenso?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Sofía López Hernández, Profesor de Comunicación Audiovisual. Crítico de cine, Universidad Villanueva

Fotograma de _Los domingos_. BTEAM Pictures

El Jurado de la Sección Oficial del pasado Festival de Cine de San Sebastián otorgó su gran premio, la Concha de Oro, a Los domingos, de Alauda Ruiz de Azúa. La directora y guionista comentó, al recibir también el Premio Feroz Zinemaldia –que concede la AICE (Asociación de Informadores Cinematográficos de España)– del certamen, que “tenía mucho vértigo de que la propuesta no se entendiera” porque se trataba de algo arriesgado. Pero se entendió. Consiguió su objetivo: no solo que gustara, sino que se hablara de ella.

Los domingos narra la historia de Ainara, una chica de 17 años que debe decidir su futuro. Su familia le pregunta qué carrera elegirá. Pero la noticia de que su verdadera inquietud es ser monja de clausura les pilla por sorpresa, y esto provoca una crisis familiar.

La recepción ha sido buena por parte de personas que toman diferentes posiciones ante la vida, en este caso, creyentes y no creyentes. Y no solo le ha sucedido con Los domingos. La filmografía de Alauda Ruiz de Azúa lo confirma. Interpeló y gustó su ópera prima, Cinco lobitos (que ganó tres Premios Goya), y el año pasado la serie Querer también triunfó en los premios televisivos y entre la audiencia. Sus historias parecen llegar a todo el mundo, independientemente de sus posiciones ideológicas.

Un enfoque diferente

El éxito radica en el modo de hacer cine de Ruiz de Azua, en los temas que selecciona y, sobre todo, la forma en la que los trata, el estilo. La realizadora vasca elige asuntos cotidianos que, por su complejidad, plantean miradas poliédricas, bien sean las sombras y luces de una madre primeriza, las incomprensiones que recibe una víctima de violencia de género por parte de su familia o las diferentes posiciones vitales de la gente ante una adolescente que quiere ser monja.

En el caso que nos ocupa, arriesga un paso más. Los domingos es un espécimen verdaderamente excepcional en el panorama cinematográfico. Y no es que no haya en el cine español actual películas sobre temas religiosos, que las hay. Pero lo inusual es la seriedad, el rigor y la delicadeza del enfoque que da una realizadora que no tiene fe.

Ruiz de Azúa, en una entrevista hecha durante del Festival de Cine de San Sebastián 2025, me comentó que:

“Es una historia que escuché en la juventud, una chica que tenía vocación religiosa. Me llamó mucho la atención. Tenía curiosidad, fascinación. Me era algo muy ajeno. Después de rodar ‘Cinco Lobitos’, vi que lo podría contar desde el prisma de la familia. Y ahí sí encontré esa pregunta más compleja: ¿cómo la acompaña la familia? ¿O no la acompaña? ¿Cómo se posiciona aquí?”

Una chica vestida de uniforme atiende a algo fuera de campo mientras una mujer que sujeta muchos papeles a su lado la mira.
La actriz Blanca Soroa junto a la directora Alauda Ruiz de Azúa en el rodaje de Los domingos.
BTEAM Pictures

No se trata solo de dar con la tecla, con el tema adecuado, sino también con el enfoque. A Ruiz de Azúa le atrae comenzar los procesos creativos para explorar escenarios que plantean dilemas difíciles de resolver, a ver qué se encuentra. Y lo hace con mucho respeto. Observa, investiga, pregunta, sopesa. Es meticulosa y cuidadosa con los pequeños detalles:

“Cuando me meto en universos desconocidos, intento ser muy rigurosa y muy analítica… casi como un poco antropóloga; me gusta esa perspectiva. Y luego trabajo con las sensaciones y el imaginario que eso me genera. Pero sí, el rigor me parece importante. En el amor al detalle, a lo meticuloso… sacas muchas cosas que hablan de nosotros”.

Así consigue mostrar la complejidad de las posibles miradas sin caer en el maniqueísmo. En Los domingos se plasman las diferentes posturas ante una vocación religiosa: la de la fe de Ainara contrapuesta a la ausencia de fe de su querida tía Maite. El público se puede identificar con la una o con la otra sin sentirse maltratado o ridiculizado.

“Lo que me ha enganchado del cine desde pequeña era intentar entender a otras personas. Ese era el mecanismo que activaba en mí”.

Las trascendencia del día a día

Ruiz de Azúa es gran admiradora del director de cine japonés Yasujirō Ozu, de quien bebe y con quien se identifica por una mirada austera y sutil:

“Intento que lo cotidiano de alguna manera trascienda (…). Supongo que para mí viene de un cine que me ha gustado siempre, de Ozu, las películas a las que se las denomina trascendentes, no tanto en el sentido religioso sino porque, como caen en lo cotidiano, lo elevan a un sitio un poco más profundo. Y me interesa; me parece muy difícil, pero me interesa. Creo que es una sensación que el cine puede evocar muy bien; combina elementos y de repente construye eso”.

Como Ozu, su tema fetiche es la familia. Y plasma lo de cada día; en el caso de su última película: los rituales, las comidas de los domingos, la asistencia al coro del conservatorio o las reuniones de las monjas para rezar varias veces al día. Lo hace mediante una planificación sobria y centrada en los personajes que juega con paralelismos narrativos y con el sentido del humor y la ironía. Las miradas entre los personajes y las conversaciones que mantienen ayudan a experimentar sentimientos que dan qué pensar al espectador.

Una familia sentada alrededor de una mesa.
Fotograma de Los domingos y de una de sus comidas familiares.
BTEAM Pictures

Ruiz de Azúa busca la profundidad y el misterio también a través de la música. Los chicos escuchan temas de Quevedo y Bizarrap, pero cuando están bailando en la discoteca, de modo extradiegético, la audiencia solo oye música sacra. Especialmente relevante se torna el tema “Into my arms”, de Nick Cave, que explora la intersección entre la fe, el amor y la vulnerabilidad humana y que interpreta el coro del colegio. Ainara la canta a ratos, a solas.

En definitiva, el cine de Alauda Ruiz de Azúa respira trascendencia a través de lo cotidiano. Y, al ser tan respetuosa y abierta ante lo que plantea, “no muestra su visión personal. Se abstiene de una interpretación convencional de la realidad”, como diría el crítico y director de cine Paul Schrader.

Este es el secreto de que consiga la conexión con el espectador. Sus historias se quedan en el imaginario y se rumian interiormente; pero también se habla de ellas, se debate sobre lo que cuenta, sin generar combate. Es lo que pretende.

The Conversation

Sofía López Hernández no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ‘Los domingos’: ¿por qué el cine de Alauda Ruiz de Azúa atrae tanto consenso? – https://theconversation.com/los-domingos-por-que-el-cine-de-alauda-ruiz-de-azua-atrae-tanto-consenso-268144

¿Qué está pasando con el cáncer en la generación ‘millennial’?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Lydia Begoña Horndler Gil, Profesor en inmunología y biología del cáncer, Universidad San Jorge


Dikushin Dmitry/Shutterstock

Si está leyendo estas líneas es posible que pertenezca a la generación millennial (como yo misma) y seguramente ha notado que cada vez hay más casos de amigos o conocidos con enfermedades que antes se asociaban a la adultez avanzada, como la hipertensión y la diabetes tipo 2. O, quizá, una que da más miedo nombrar: cáncer.

Los millennials (nacidos entre 1981 y 1995) forman parte de la primera generación con más riesgo de sufrir tumores que sus padres: entre 1990 y 2019, los casos de cáncer de inicio temprano entre menores de 50 aumentaron un 79 % en todo el mundo, y la mortalidad, un 28 %.

Lo cierto es que cerca del 80 % de los cánceres son “esporádicos”, es decir, no se deben a mutaciones hereditarias, sino a factores externos que dañan el ADN con el tiempo: lo que comemos, lo que respiramos, el nivel de actividad física que mantenemos, nuestro descanso, el estrés o la exposición a sustancias nocivas.

Factores de riesgo en la generación millennial.
Elaboración de la autora.

Dicho de otra forma, más que la genética que heredamos, lo que realmente marca la diferencia son los factores que nos rodean en nuestro día a día. Y está claro que el estilo de vida de nuestros padres o abuelos era diferente al nuestro.

La dieta y sus huellas en el cuerpo

Uno de los principales factores que explican esta “nueva epidemia” es la alimentación. La obesidad infantil comenzó a dispararse en los años 80. En 2022, más de 390 millones de niños y adolescentes de 5 a 19 años tenían sobrepeso, de los cuales 160 millones eran obesos, según la OMS.

Esta condición no es solo estética: se asocia a resistencia a la insulina, inflamación crónica de bajo grado y alteraciones hormonales que aumentan el riesgo de desarrollar cáncer colorrectal, mama o endometrio.

Y lo más relevante es que esos efectos no desaparecen con la edad: la obesidad en la infancia puede dejar una huella a largo plazo. Según la Colon Cancer Foundation, un metaanálisis que incluía a más de 4,7 millones de personas mostró que quienes tenían un índice de masa corporal elevado en etapas tempranas de la vida presentan un mayor riesgo de cáncer colorrectal en la adultez: 39 % más en hombres y 19 % más en mujeres respecto a quienes tenían un IMC normal en la infancia.

Esos cambios en la alimentación también han modificado nuestra microbiota intestinal. Se ha visto que dietas ricas en ultraprocesados reducen la diversidad bacteriana y aumentan la proporción de cepas productoras de metabolitos proinflamatorios. Esto contribuye a enfermedades gastrointestinales como el síndrome de intestino irritable o el SIBO, que hoy parecen casi endémicas en mi generación millennial. Si en una cena de amigos preguntamos quién padece alguno de estos problemas, pocas manos quedarían sin levantarse.

El alcohol y sus efectos invisibles

El segundo gran responsable es el alcohol. Las reuniones millenials suelen girar en torno a una mesa con comida y bebida. Durante años se pensó que una copa de vino era “protectora”, pero hoy sabemos que no existe un nivel seguro de consumo de alcohol: la IARC lo clasifica como carcinógeno del grupo 1, al mismo nivel que el tabaco. El etanol se transforma en acetaldehído, un compuesto que daña el ADN.

Además, los patrones de consumo difieren entre generaciones: mientras que los baby boomers presentan mayor frecuencia de consumo diario, los millennials tienden a beber menos a diario pero con más episodios de binge drinking (atracones de alcohol para emborracharse en poco tiempo), un patrón que implica grandes riesgos. Así lo confirma la Encuesta EDADES 2024 del Ministerio de Sanidad de España, por ejemplo, que evidencia la distinta peligrosidad de los comportamientos entre generaciones.

Consumo de alcohol en los millennials.

Y, por si no fuera suficiente, un estudio reciente de Environmental Science & Technology detectó que muchas cervezas contienen sustancias perfluoroalquiladas (PFAS), conocidas como “químicos eternos” y relacionadas con mayor incidencia de cáncer testicular y renal.

Dormir poco también deja cicatrices

Pero hay más. Dormimos menos y peor que las generaciones anteriores: encuestas recientes muestran que los millennials y la generación Z duermen en promedio entre 30 y 45 minutos menos por noche que los baby boomers, en gran parte por la exposición nocturna a pantallas y redes sociales. Esta luz artificial altera la secreción de melatonina, una hormona con propiedades antioxidantes y reguladora del ciclo celular.

La falta de sueño crónico no solo daña la reparación del ADN, sino que también reduce los efectos protectores de la melatonina frente al cáncer: niveles bajos de esta hormona se han vinculado a una menor capacidad para contrarrestar daño oxidativo del ADN y a una mayor proliferación celular.

Además, la disrupción del ritmo circadiano interfiere con la expresión de genes clave de reparación del ADN, acumulando mutaciones con el tiempo y aumentando el riesgo de procesos tumorales.

El peso invisible del estrés

Probablemente somos la generación con los niveles más altos de cortisol. Cuando la “hormona del estrés” se mantiene elevada durante mucho tiempo, no solo favorece la resistencia a la insulina y la hipertensión, sino que también debilita al sistema inmune.

Las investigaciones revelan que el estrés crónico aumenta la inflamación, dificulta que las defensas eliminen células anormales e incluso puede “despertar” células tumorales latentes. De hecho, estudios en población general han encontrado que las personas con más carga de estrés presentan hasta el doble de riesgo de morir por cáncer frente a quienes lo manejan mejor.




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El estrés prolongado podría contribuir de manera directa a la aparición y la progresión del cáncer


El riesgo de la automedicación

Y, por último, las últimas generaciones también están recurriendo cada vez más a la automedicación que las anteriores, lo que plantea nuevos riesgos a corto y largo plazo.

Las cifras de la automedicación en España.
DGT

El uso frecuente de paracetamol se vincula a mayor daño hepático y posible aumento de cáncer de hígado. Los anticonceptivos orales, empleados durante periodos muy largos debido al retraso de la maternidad, elevan ligeramente el riesgo de cáncer de mama y cuello uterino, aunque protegen frente a ovario y endometrio. Además, el uso prolongado de antiácidos y de antibióticos se ha relacionado con un mayor riesgo de cáncer digestivo a través de mecanismos indirectos como compuestos carcinogénicos o disbiosis intestinal.

El futuro de los ‘millennials’

Las proyecciones son realmente preocupantes: se espera que los casos de cáncer podrían crecer desde unos 20 millones en 2022 hasta cerca de 35 millones en 2050, lo que representa un incremento global de casi el 77 %. La tendencia es particularmente marcada en tumores digestivos y ginecológicos, que están apareciendo cada vez con más frecuencia en adultos jóvenes.

Somos la generación de lo inmediato, de la ansiedad y de la pastilla como solución rápida. Pero no todo está perdido: muchos de los factores que hoy nos enferman podemos controlarlos, y adoptar hábitos más saludables puede marcar la diferencia para reducir riesgos y ganar calidad de vida en un futuro no tan lejano.

The Conversation

Lydia Begoña Horndler Gil no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.

ref. ¿Qué está pasando con el cáncer en la generación ‘millennial’? – https://theconversation.com/que-esta-pasando-con-el-cancer-en-la-generacion-millennial-266167

¿Por qué somos hipócritas?

Source: The Conversation – (in Spanish) – By Sergio Moreno Ríos, Catedrático de Psicología Evolutiva y de la Educación, Universidad de Granada

Elnur/Shutterstock

Este artículo forma parte de la sección The Conversation Júnior, en la que especialistas de las principales universidades y centros de investigación contestan a las dudas de jóvenes curiosos de entre 12 y 16 años. Podéis enviar vuestras preguntas a tcesjunior@theconversation.com


Pregunta formulada por Victoria, de 14 años, del IES Giner de los Ríos (Motril)


Imagina que alguien defiende públicamente que es importante cuidar del medio ambiente y no derrochar el agua, pero en su casa dedica más del tiempo necesario a ducharse. Pues en eso consiste ser un hipócrita: en fingir que tenemos valores y creencias que los demás consideran positivos y comportarnos en privado de forma contraria a ellos.

Coherencia entre lo que decimos y hacemos

Al vivir en sociedad nos relacionamos con mucha gente. Gracias a que compartimos normas éticas, morales y cívicas podemos anticipar cómo se comportarán los demás y cómo debemos actuar nosotros. Así, esperamos que se cumplan las promesas, que no se hagan daño unas personas a otras, que los demás traten de ser justos…

Pero para ello es necesario que lo que decimos sea coherente con lo que luego hacemos. Ahora imagina que en tu clase anunciaran “mañana nos vamos de excursión”, y cuando llegaras al día siguiente no hubiera nadie. Para vivir en sociedad necesitamos confiar en esa coherencia y mostrar que nosotros también somos fiables.

Esto es tan importante para la subsistencia de los seres humanos que premiamos o castigamos a nuestros congéneres según sean o no coherentes.

Hipócrita para siempre

Si una persona comete un acto de hipocresía, su reputación queda marcada con esa etiqueta y la próxima vez que la veamos, desconfiaremos de ella. Es un atajo que usa la mente para evitar llevar la cuenta de cada una de las relaciones que hemos tenido durante todo el tiempo con todas y cada una de las personas que conocemos.

Es el modo preferido de funcionar de nuestro cerebro: usa caminos cortos y rápidos y agrupa lo que es parecido. Esto funciona muchas veces, aunque otras nos lleva a ser injustos (caemos en el estereotipo). Por ejemplo, si alguien solo ha cometido un desliz puntual, puede ser clasificado como “hipócrita” para siempre.

De hecho, un grupo de investigadores demostró que cuando alguien ha prometido comportarse de un modo pero actúa de otro (por ejemplo, un político en campaña promete algo que luego no cumple), consideraremos como hipócrita a quien incumplió su palabra aunque estemos de acuerdo con que en ese caso había que actuar de modo diferente.

La lucha entre lo que deseo y cómo quiero ser

Para sentirnos aceptados e integrados en nuestros grupos (amigos, compañeros de clase, la familia…) necesitamos tener una imagen moral positiva y coherente de nosotros mismos.

Sin embargo, a veces no es posible mantener esa coherencia: en la ducha estoy muy a gusto; si copio en el examen “un poco” sacaré más nota; o si me río cuando insultan a un compañero poco popular y no me ven otros, no se darán cuenta de que voy en contra de mi imagen de persona “respetuosa” y, a la vez, me ganaré el aplauso de los agresores.

De hecho, saltarse las normas puede acarrearnos ventajas. Pero ¿cómo lo hacemos sin que se dañe nuestra propia imagen y nuestra reputación ante los otros?

La resolución del conflicto

Reflexiona sobre esta situación: una joven sabe que el tabaco es perjudicial para la salud (norma social) e incluso ha defendido en clase el daño que hace a quien fuma y a quienes están cerca. Sin embargo, ella fuma a escondidas (transgresión), por lo que la consideramos una hipócrita.

El psicólogo estadounidense Leo Festinger utilizó el término de “disonancia cognitiva” para referirse a ese malestar psicológico por mantener dos ideas o actitudes contradictorias, o cuando el comportamiento no encaja con los valores. Entonces, para resolver el malestar, nuestra mente trata de buscar el equilibrio justificando la conducta (ha sido una sola vez, el cigarrillo tenía filtro, no lo he fumado entero…). Otras formas de solucionarlo es cambiar las creencias (fumar no es tan malo) o modificar el comportamiento (dejar de fumar).

Lo curioso es que se puede cambiar la conducta mediante esa disonancia cognitiva. Es lo que demostraron el psicólogo también estadounidense Elliot Aronson y sus colaboradores en 1991. Seleccionaron a un grupo de adolescentes que no usaban protección en sus relaciones sexuales aunque afirmaban conocer los riesgos de estas prácticas. Después, les pidieron que grabaran mensajes de vídeo animando a utilizar preservativo a otros adolescentes. Pues bien, la tensión psicológica entre “predicar” y “no practicar” ayudó a reducir las conductas de riesgo en mayor medida que otras estrategias preventivas.

Hipócrita peor que deshonesto

Según algunos estudios, consideramos peor ser hipócrita que deshonesto. Este último engaña para obtener beneficio, pero no trata de aparentar ser buena persona.

Aunque los dos se saltan las normas, cuando Luis dice “es inaceptable que Juana haya tomado pastillas para correr la maratón”, está lanzando una señal de su propia virtud a los demás. Si luego se descubre que Luis también tomó pastillas, no solo ha mentido: además ha conseguido “venderse” persona justa y honesta, y eso precisamente es lo que los demás detectan como despreciable.

¿Pero qué ocurre si Luis confiesa que había hecho trampa? Entonces evita la señal falsa de su virtud. Se muestra ante el resto como alguien que comete errores y su imagen se recupera. Vuelve a ser una persona fiable.

¿Todos somos hipócritas?

Todos estamos sometidos continuamente a tentaciones con las que obtener beneficio “haciendo pequeñas trampas”. Por ejemplo, es casi imposible mantener el equilibrio entre lo que pensamos y lo que hacemos sobre beber alcohol o copiar en los exámenes cuando estamos con nuestros padres frente a cuando estamos con nuestros compañeros de clase.

Es verdad: mentimos, cometemos actos de deshonestidad y somos hipócritas, pero la mayoría de las personas lo hacen muy poco. La razón no es tanto el miedo a que nos pillen, sino seguir viéndonos a nosotros mismos como personas justas y confiables. Las “pequeñas hipocresías” permiten que resolvamos los conflictos y preservemos nuestra imagen.


El museo interactivo Parque de las Ciencias de Andalucía y su Unidad de Cultura Científica e Innovación colaboran en la sección The Conversation Júnior.


The Conversation

Sergio Moreno Ríos recibe fondos de la Junta de Andalucía -Conserjería de
Universidad, investigación e innovación – Proyecto P21_00073.

ref. ¿Por qué somos hipócritas? – https://theconversation.com/por-que-somos-hipocritas-266601